VIDEOS - L'histoire des taupes dans les formations politiques du Sénégal : Entre mythe et réalité

L’histoire des taupes ou infiltrés, dans les coalitions de l'opposition ou le cercle du pouvoir au Sénégal s'apparente à un mythe. Toutefois elle dégage une saveur de réel, si on analyse bien les situations préélectorales de Diouf à Macky Sall. A un mois de l'élection présidentielle sénégalaise, même si l'opposition ne se doute encore de rien dans ses rangs, certains observateurs pensent que des pions de Macky Sall peuvent être tapis dans l'ombre leurs rangs pour mieux aider à contrecarrer leur stratégie de lutte. Pour mieux comprendre la situation, PressAfrik a interrogé des acteurs politiques et des journalistes spécialisés dans le domaine...Regardez les vidéos !!!



Du fait de l’engagement des membres du C25 et du Front de résistance nationale, le Conseiller politique de Khalifa Sall, Moussa Taye considère qu’il ne peut pas y avoir de taupes dans les rangs du C25. Car, estime-t-il,  ils travaillent en toute sincérité et solidarité. Toutefois, il a fait savoir que si jamais ils arrivaient à débusquer une taupe ou un infiltré, des sanctions seront prises à son encontre.



 

Abdoulaye Mbow, journaliste et analyste politique : "En 2019, il existe bien des taupes, mais il est difficile de..."

Journaliste et analyste politique, Abdoulaye Mbow reconnait que l’histoire des taupes a toujours existé depuis que la politique est politique. Une taupe, définit-il est une personne qui travaille pour un camp, mais pas en réalité. Son rôle est de véhiculer des informations sur les décisions et stratégies prises par l’autre camp où il est infiltré.... Même si son travail ne peut pas avoir une influence sur le vote. En 2019, il y’ en a, mais difficile de les identifier, à moins qu’ils soient pris en flagrant délit, car se sont des gens qui sont très prudents, dit-il.

Faydi Dramé, ancien coordonnateur de la rédaction du "défunt" journal Walf Grand Place, donne raison à l’opposition sénégalaise d’avoir dénoncé  la posture de certains candidats, vu que nous allons vers une élection présidentielle. Il trouve cependant normal que le régime en place prenne les devants pour trouver des moyens à même d'anticiper les stratégies de l'opposition. Cela par le moyen de renseignements. Selon lui, l'enjeu en vaut vaut la chandelle.


Salif SAKHANOKHO

Jeudi 24 Janvier 2019 10:53


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