Vacances de Wade face aux coupures et inondations : la LD parle de "haute trahison"

Les vacances du chef de l’Etat, Abdoulaye Wade et des autorités gouvernementales sont encore décriées par une bonne frange de la population. Après les populations qui envahissent les rues en mettant le feu partout, c’est au tour de la Ligue Démocratique (LD) de s’inscrire dans cette logique. Le secrétariat permanent de la LD a relevé «qu’au moment où le pays s’enlise dans une crise sans précédent et que l’incapacité du régime a fini par installer les Sénégalais dans les tourments d’un quotidien de plus en plus insupportable, le Président de la République reste insensible aux préoccupations des Sénégalaises et des Sénégalais».

Il a, ainsi, dénoncé vigoureusement «l’attitude irresponsable du Président de la République et de ses ministres qui, au mépris des souffrances des populations déjà assommées par la cherté de la vie, poursuivent, en dépit du bon sens, leurs séjours dans des hôtels de luxe en Europe, aux frais du contribuable sénégalais». Le Secrétariat Permanent de la LD tient le gouvernement pour entièrement responsable de toutes les conséquences désastreuses du mal vivre actuel des populations.

Les camarades d’Abdoulaye Bathily ont estimé que «face à cette situation de haute trahison, le peuple se donnera les moyens de porter plainte contre ces prétendus chefs, perdus entre Biarritz, Berne et Paris». D’ores et déjà, ont-ils souligné : «le SEP considère que l’ampleur de la crise est telle que les forces patriotiques réunies au sein de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal sont particulièrement interpellées».

C’est pourquoi, le Secrétariat Permanent de la LD engage toutes les structures du parti à initier des actions avec les forces démocratiques pour amener le gouvernement à abandonner ses «errements coupables» et s’orienter résolument vers des mesures efficaces pour atténuer la détresse des populations. Le SEP a, en effet, indiqué que «les Sénégalais doivent se mobiliser partout à travers le pays car ils n’ont plus rien à attendre d’un Président sourd aux appels du peuple».