
Faites attention à certains magnats véreux de l'industrie pharmaceutique qui veulent profiter du chaos que subit la planète terre depuis l'apparition de la pandémie de Covid-19 en début 2020, pour enfiler un costume de Père Noel dont ils ont déjà foulé aux pieds les valeurs cardinales. Il n'y a qu'à dépoussiérer dans leur passé pour douter de leur bonne foi.
Figurez-vous que Pfizer Multinational, premier laboratoire au monde, et non moins co-détenteur de l'un des vaccins contre la Covid-19, les plus en vue du moment, fait courir une douzaine de ses anciens agents depuis près de trois ans après avoir licencié de manière abusive 33 d’entre eux. Ce, en total violation des valeurs et exigences de conformité Pfizer (One Pfizer).
Tout a commencé en 2017, quand la multinationale a décidé brusquement de fermer son unité de production sise à la Zone Franche Industrielle de Mbao (Dakar) et de licencier les agents pour motif économique, suite à la perte de son statut d’entreprise franche d’exportation. Ce, alors que son personnel n'a été mis au courant que 3 mois avant. Après des protestations et autres menaces des travailleurs de saisir les juridictions la direction locale, opérant un rétropédalage, informe que Pfizer ne les licenciait plus pour motif économique. Dès lors, cette fermeture de l’usine devait être suivie de départs négociés du personnel unilatéralement décidés par la Direction générale.
Une première offre (laquelle offre que la direction a refusée de partager avec le personnel) fut formulée et proposée au personnel. Ainsi, outre les indemnités de licenciement prévues par la loi, Pfizer offrait comme bonus de départ une semaine de salaire par année d’ancienneté. Autrement dit : un agent qui a fait 15 années de service sera licencié avec 15 semaines de salaire comme bonus de départ.
À noter que 21 parmi les agents licenciés ont finalement accepté les montant misérables proposés par la firme internationale. Contrairement à 12 autres ex-agents qui ont décidé d’épuiser tous les recours judiciaires pour rentrer dans leurs droits.
Violation de la politique Conformité et Intégrité prônée par Pfizer
Et pourtant dans une note éditoriale du Livre Bleu qui détaille et défend les codes de conduite au sein de la multinationale pharmaceutique, le président Directeur général (PDG), Ian Read affirme ceci: "Chez Pfizer, nous nous devons de comprendre les questions légales et éthiques importantes qui touchent notre entreprise afin d’agir en tout temps avec intégrité. L’intégrité, c’est bien plus que de respecter la loi. L’intégrité est une des valeurs clé de Pfizer. Cela nous définit en tant qu’entreprise et individus. Agir avec intégrité nous aide à gagner la confiance et le respect des personnes que nous servons (...) Notre engagement à faire ce qui est bien, c'est-à-dire le respect de l'esprit et des lois qui régissent notre industrie, nous offre un avantage concurrentiel. Agir avec intégrité dépend de l'engagement de chacun. Nous en sommes tous responsables – vous, moi, nous tous".
Alors, depuis plus d'un an après leur recours en Appel pour se faire indemniser suivant les normes, les ex-agents de Pfizer n'ont toujours pas eu de réaction de la part des tribunaux sénégalais. Encore moins de la multinationale qui s'active dans la distribution de ses premières doses de vaccins anti-Covid-19 et s'apprête à amasser un bon pactole de milliards d'euros.
Aussi, les tentatives de joindre la direction générale de Pfizer sont restées vaines. Et pourtant, toujours dans le mot du PDG dans le Livre Bleu de l'entreprise, on peut lire: "N'oubliez pas que tous les dirigeants de Pfizer sont disponibles si vous avez des doutes concernant les pratiques de l'entreprise ou un collègue".
Au moment où les populations du monde s'interrogent sur la fiabilité des vaccins proposés par des multinationales pharmaceutiques, l'une d'entre ces dernières continue de violer les droits d'anciens travailleurs qui ont participé pendant des années à son développement.
Figurez-vous que Pfizer Multinational, premier laboratoire au monde, et non moins co-détenteur de l'un des vaccins contre la Covid-19, les plus en vue du moment, fait courir une douzaine de ses anciens agents depuis près de trois ans après avoir licencié de manière abusive 33 d’entre eux. Ce, en total violation des valeurs et exigences de conformité Pfizer (One Pfizer).
Tout a commencé en 2017, quand la multinationale a décidé brusquement de fermer son unité de production sise à la Zone Franche Industrielle de Mbao (Dakar) et de licencier les agents pour motif économique, suite à la perte de son statut d’entreprise franche d’exportation. Ce, alors que son personnel n'a été mis au courant que 3 mois avant. Après des protestations et autres menaces des travailleurs de saisir les juridictions la direction locale, opérant un rétropédalage, informe que Pfizer ne les licenciait plus pour motif économique. Dès lors, cette fermeture de l’usine devait être suivie de départs négociés du personnel unilatéralement décidés par la Direction générale.
Une première offre (laquelle offre que la direction a refusée de partager avec le personnel) fut formulée et proposée au personnel. Ainsi, outre les indemnités de licenciement prévues par la loi, Pfizer offrait comme bonus de départ une semaine de salaire par année d’ancienneté. Autrement dit : un agent qui a fait 15 années de service sera licencié avec 15 semaines de salaire comme bonus de départ.
"Pfizer a été très très véreux sur ce coup"En première instance, Pfizer a été condamné pour licenciement abusif par la justice sénégalaise. Seul bémol, le montant d'indemnisation proposé par le juge aux 33 agents est considéré par ces derniers comme très faible. "Pfizer Multinationale , premier laboratoire au monde, ils ont été très véreux sur ce coup-là, très très véreux. Alors que d'autres entreprises, qui voulaient passer en agences, ont indemnisé leurs agents au-delà même de leurs attentes. Je prends l'exemple de GSK (GlaxoSmithKline, laboratoire britannique présent dans de nombreux domaines thérapeutiques : la neurologie, la pneumologie, le diabète, l'infection par le VIH, etc. et occupe une place prépondérante en vaccinologie)", a confié à PressAfrik, l'un des ex-agents de Pfizer Sénégal.
À noter que 21 parmi les agents licenciés ont finalement accepté les montant misérables proposés par la firme internationale. Contrairement à 12 autres ex-agents qui ont décidé d’épuiser tous les recours judiciaires pour rentrer dans leurs droits.
Violation de la politique Conformité et Intégrité prônée par Pfizer
Et pourtant dans une note éditoriale du Livre Bleu qui détaille et défend les codes de conduite au sein de la multinationale pharmaceutique, le président Directeur général (PDG), Ian Read affirme ceci: "Chez Pfizer, nous nous devons de comprendre les questions légales et éthiques importantes qui touchent notre entreprise afin d’agir en tout temps avec intégrité. L’intégrité, c’est bien plus que de respecter la loi. L’intégrité est une des valeurs clé de Pfizer. Cela nous définit en tant qu’entreprise et individus. Agir avec intégrité nous aide à gagner la confiance et le respect des personnes que nous servons (...) Notre engagement à faire ce qui est bien, c'est-à-dire le respect de l'esprit et des lois qui régissent notre industrie, nous offre un avantage concurrentiel. Agir avec intégrité dépend de l'engagement de chacun. Nous en sommes tous responsables – vous, moi, nous tous".
Alors, depuis plus d'un an après leur recours en Appel pour se faire indemniser suivant les normes, les ex-agents de Pfizer n'ont toujours pas eu de réaction de la part des tribunaux sénégalais. Encore moins de la multinationale qui s'active dans la distribution de ses premières doses de vaccins anti-Covid-19 et s'apprête à amasser un bon pactole de milliards d'euros.
Aussi, les tentatives de joindre la direction générale de Pfizer sont restées vaines. Et pourtant, toujours dans le mot du PDG dans le Livre Bleu de l'entreprise, on peut lire: "N'oubliez pas que tous les dirigeants de Pfizer sont disponibles si vous avez des doutes concernant les pratiques de l'entreprise ou un collègue".
Au moment où les populations du monde s'interrogent sur la fiabilité des vaccins proposés par des multinationales pharmaceutiques, l'une d'entre ces dernières continue de violer les droits d'anciens travailleurs qui ont participé pendant des années à son développement.
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