Avant de se rendre aujourd'hui dans le village d'Oradour-sur-Glane, théâtre de la barbarie nazie en 1944, avec le président allemand Joachim Gauck pour une visite des plus symboliques, François Hollande a donc reçu le couple présidentiel à l'Élysée. Un dîner d'État durant lequel les deux hommes ont célébré l'unité franco-allemande en compagnie de leurs conjointes. L'occasion pour Valérie Trierweiler, à la silhouette affinée dans une robe noire cintrée, de se montrer plus souriante que jamais sur le perron de l'Élysée. Une preuve de plus qu'elle se sent enfin épanouie au Palais ?
D'autant que Valérie Trierweiler a pu faire connaissance avec son homologue allemande Daniela Schadt, venue dans un tailleur magenta plus classique, avec laquelle elle a quelques points communs. En plus d'être journaliste politique – métier que Valérie Trierweiler a exercé durant de nombreuses années à Paris Matchavant d'y écrire une chronique littéraire hebdomadaire –, Daniela Schadt est la compagne du président depuis 2000, et non son épouse. Une situation que la première dame française évoquait ce week-end dans le JT de M6, pour montrer qu'elle n'était pas un cas unique. "Nous accueillons mardi le couple allemand, c'est un couple, figurez-vous, non marié. La compagne du président allemand, vous savez ce qu'elle faisait dans la vie ? Elle était journaliste politique. Vous voyez que ma situation n'est pas isolée", a-t-elle malicieusement rappelé après avoir déclaré qu'un mariage avec François Hollande n'était pas prévu "pour l'instant".
Autour de François Hollande, qui après ses soucis de cravate de travers, a désormais du mal à repasser ses pantalons, et Joachim Gauck, de nombreux ministres avaient fait le déplacement comme le germanophone Jean-Marc Ayrault, Arnaud Montebourg, Aurélie Filippetti, Christiane Taubira, Laurent Fabius, Vincent Peillon, la toujours très élégante Yamina Benguigui ou encore Manuel Valls, et Pierre Moscovici, venus avec leur femme et compagne respective Anne Gravoin et Marie-Charline Pacquot. Pour célébrer l'unité franco-allemande, parfois mise à mal par les divergences officieuses entre le président et la chancelière Angela Merkel sur la politique économique européenne, le réalisateur germanique Volker Schlondorff était également là, comme le cinéaste et ancien résistant Claude Lanzmann.
Source: Purepeople