
Un pape dès le deuxième jour du conclave, c’est peu probable mais pas impossible, une réponse de jésuite. . . Benoît XVI a été élu au 4ème tour le deuxième jour et Jean-Paul II le troisième jour au 8ème tour. Ce mercredi après-midi, après la fumée noire de la matinale, il ne faudra donc pas perdre de vue la cheminée car on entre dans la zone rouge, la zone «rouge cardinalice». Les caméras de télévision et projecteurs sont braqués en direction de la cheminée qui va rester «muette» le temps du déjeuner des cardinaux-électeurs.
Chaque tour permet d'alléger la liste des noms qui ont été retenus. Il faut 77 voix pour être élu pape. Cela suppose nécessairement des alliances, des calculs. Sans pour autant entrer dans un jeu politicien, il faudra bien arriver à un consensus. Ainsi, le cardinal Scola, le grand favori de cette élection, n’est pas apprécié par tous les Italiens, mais ces derniers sont nombreux (28 électeurs) et peuvent s'unir autour de son nom.
S’il y a un blocage sur sa personne, parce que les non-Italiens ne votent pas massivement pour lui, les délibérations vont durer jusqu’à ce qu’un autre nom sorte du lot. Là, les noms des cardinaux brésiliens, nord-américains peuvent s'imposer. On pense alors aux grands favoris que sont les cardinaux Scherer, Ouellet et O’Malley.
Une véritable dramaturgie
L’entrée en conclave sous les chants qui implorent l’Esprit saint, le serment et puis la fumée noire puis blanche, la loggia, le rouge des robes, tout le décorum est très romain, très italien, très en décalage avec le quotidien contemporain.
Imaginons un écran géant sur la place Saint-Pierre annonçant le nom du vainqueur du conclave, comme dans une soirée électorale, ce ne serait plus le Vatican ! En gardant la tradition, le Vatican veut marquer la différence. A Rome, on élit un chef spirituel et non le gagnant d’un parti politique.
Chaque tour permet d'alléger la liste des noms qui ont été retenus. Il faut 77 voix pour être élu pape. Cela suppose nécessairement des alliances, des calculs. Sans pour autant entrer dans un jeu politicien, il faudra bien arriver à un consensus. Ainsi, le cardinal Scola, le grand favori de cette élection, n’est pas apprécié par tous les Italiens, mais ces derniers sont nombreux (28 électeurs) et peuvent s'unir autour de son nom.
S’il y a un blocage sur sa personne, parce que les non-Italiens ne votent pas massivement pour lui, les délibérations vont durer jusqu’à ce qu’un autre nom sorte du lot. Là, les noms des cardinaux brésiliens, nord-américains peuvent s'imposer. On pense alors aux grands favoris que sont les cardinaux Scherer, Ouellet et O’Malley.
Une véritable dramaturgie
L’entrée en conclave sous les chants qui implorent l’Esprit saint, le serment et puis la fumée noire puis blanche, la loggia, le rouge des robes, tout le décorum est très romain, très italien, très en décalage avec le quotidien contemporain.
Imaginons un écran géant sur la place Saint-Pierre annonçant le nom du vainqueur du conclave, comme dans une soirée électorale, ce ne serait plus le Vatican ! En gardant la tradition, le Vatican veut marquer la différence. A Rome, on élit un chef spirituel et non le gagnant d’un parti politique.
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