Des simples croyants aux évêques, en passant par les prêtres, les théologiens et autres experts du droit canon, une réflexion sur la famille s'est engagée l'an dernier à la demande du pape François. La famille étant considérée comme pilier de l'Eglise catholique, qui se présente elle-même comme « la maison de Dieu ». Or, cette maison a tendance à se vider par endroits. En Occident, plus particulièrement, les églises sont parfois désertées, et l'on assiste à une radicalisation du débat entre progressistes et conservateurs.
C'est pour remédier à cet état de fait que le pape a convoqué le synode. Sans vouloir toucher au fondement du catholicisme, des ouvertures pourraient intervenir au sujet, par exemple, des divorcés remariés, exclus des sacrements en vertu de l'indissolubilité des liens du mariage.
Les délégués du synode se pencheront également sur les relations hors mariage, l'union homosexuelle, la contraception, l'avortement et nombre de sujets posant problème au regard du dogme. L'approche du pape François est empreinte de pragmatisme. Le synode vise à donner aux catholiques du monde entier les moyens de faire face aux difficultés qu'ils rencontrent.
Source: Rfi.fr