Il s’agit de part et d’autre de démonstrations de force, et de la première contestation d'une telle ampleur contre le président Maduro depuis son élection en avril dernier, dans le pays qui possède, avec l’Arabie Saoudite, les plus grandes réserves de pétrole au monde.
La plupart des manifestations se concentrent à Caracas, et dans le même secteur de la capitale, ce qui faisait craindre des affrontements. Mais aussi dans plusieurs villes de province, dont la grande cité pétrolière Maracaibo.
D’un côté défilent les partisans du président Nicolas Maduro qui avait lui-même appelé à cette « marche pour la paix » et contre ce qu’il appelle le « fascisme de la droite », qu’il accuse de fomenter un coup d’Etat. Dans le cortège, ses partisans dont les travailleurs de la compagnie pétrolière vénézuélienne (PDVSA) en soutien au président, tous vêtus de rouge, la couleur de la révolution bolivarienne.
Nicolas Maduro compte également sur le soutien de l’armée dont le haut commandement militaire a publié un communiqué lu à la télévision par la ministre de la Défense, Carmen Meléndez, rejetant « les actions violentes de la part de groupes de la droite » soutenus par l’étranger, ainsi que « toute prise de contrôle politique qui ne serait pas effectuée par la voie des urnes ».