Au cours d’une cérémonie organisée mercredi 3 novembre au palais présidentiel vénézuélien, Nicolas Maduro a même signé un accord avec le procureur de la Cour pénale internationale qui stipule que Caracas s’engage à faciliter les enquêtes du procureur sur son territoire. Les faits concernés par l’enquête concernent notamment la répression des manifestations anti-pouvoir de 2017.
Malgré son désaccord, le président vénézuélien a indiqué respecter la décision du procureur. « Le procureur a décidé de passer à la phase suivante pour chercher la vérité. Nous respectons sa décision même si (...) nous ne la partageons pas », a déclaré le président Maduro.
En échange, Karim Khan s’est engagé à soutenir une mise aux normes internationales des institutions judiciaires du pays. Voire, si Caracas parvenait à prouver sa volonté de punir les auteurs de crimes devant ses propres tribunaux, le procureur pourrait accepter de déférer l’enquête au Venezuela. Il fait donc le pari de la confiance tout en s’assurant une coopération minimale.
Opposition et pouvoir satisfaits
Ni le pouvoir, ni l’opposition ne sortent perdant de la visite de Karim Khan. L’opposition réclamait une enquête, elle l’a eu. Le procureur du Venezuela tentait depuis des mois de convaincre de la bonne foi des autorités dans la poursuite des auteurs de crimes, mais demandait une feuille de route à La Haye. Elle est désormais sur la table et signée.
Sur Twitter, le leader de l'opposition Juan Guaido a réagi, estimant que « l'ouverture formelle d'une enquête pour crimes contre l'humanité par la CPI défend le droit à la justice qui a été refusé aux victimes et leurs proches ».
Se disant conscient des divisions nationales et géopolitiques, le procureur a aussi mis en garde ceux qui tenteraient « de politiser » les travaux de son bureau.
Malgré son désaccord, le président vénézuélien a indiqué respecter la décision du procureur. « Le procureur a décidé de passer à la phase suivante pour chercher la vérité. Nous respectons sa décision même si (...) nous ne la partageons pas », a déclaré le président Maduro.
En échange, Karim Khan s’est engagé à soutenir une mise aux normes internationales des institutions judiciaires du pays. Voire, si Caracas parvenait à prouver sa volonté de punir les auteurs de crimes devant ses propres tribunaux, le procureur pourrait accepter de déférer l’enquête au Venezuela. Il fait donc le pari de la confiance tout en s’assurant une coopération minimale.
Opposition et pouvoir satisfaits
Ni le pouvoir, ni l’opposition ne sortent perdant de la visite de Karim Khan. L’opposition réclamait une enquête, elle l’a eu. Le procureur du Venezuela tentait depuis des mois de convaincre de la bonne foi des autorités dans la poursuite des auteurs de crimes, mais demandait une feuille de route à La Haye. Elle est désormais sur la table et signée.
Sur Twitter, le leader de l'opposition Juan Guaido a réagi, estimant que « l'ouverture formelle d'une enquête pour crimes contre l'humanité par la CPI défend le droit à la justice qui a été refusé aux victimes et leurs proches ».
Se disant conscient des divisions nationales et géopolitiques, le procureur a aussi mis en garde ceux qui tenteraient « de politiser » les travaux de son bureau.
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