«Plus le gouvernement tente de réprimer nos manifestations, plus nous serons nombreux dans la rue», c'est l'avertissement qu'ont lancé les mouvements étudiants au gouvernement vénézuélien. La première manifestation d'étudiants a lieu début février à San Cristobal à l'ouest du pays, pour dénoncer l'insécurité croissante au sein de l'université de cette ville. Les forces de l'ordre interviennent et procèdent à l'arrestation de cinq étudiants.
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C'est le point de départ d'une nouvelle vague de mobilisation d'étudiants à travers le Venezuela. La réponse de l'Etat ne se fait pas attendre: une semaine plus tard, onze jeunes sont en garde à vue, cent cinquante manifestants sont blessés, selon les chiffres avancés par les organisations universitaires. C'est désormais pour défendre la liberté d'expression que les étudiants descendent dans la rue.
Certains dirigeants de l'opposition politique profitent de l'occasion et appellent ouvertement les étudiants à manifester pour renverser le gouvernement socialiste de Nicolas Maduro. Mais pas question pour les étudiants de se laisser instrumentaliser.
« Cela fait des années que nous sommes à la pointe de la contestation civile dans notre pays », fait savoir l'une des dirigeantes des étudiants, Gabriela Arellano avant de conclure: « La force de notre mouvement, c'est justement son indépendance et son autonomie ».
Source : Rfi.fr