Les travailleurs de la Sonatel qui organisent une journée morte
La lutte de l’intersyndicale de la Sonatel dépasse les frontières sénégalaises. Des syndicats de différents pays d’Afrique ont exprimé leur solidarité à leurs camarades sénégalais et fait part de leur volonté de combattre avec eux pour que l’Etat du Sénégal renonce à cette vente.
Réunis à Yaoundé (Cameroun), des syndicalistes de la République Démocratique du Congo (RDC), du Mali, du Tchad, du Burkina Faso, du Togo et du Sénégal ont signé une déclaration pour s’opposer à cette cession de 9% des actions de l’Etat dans le capital de la Sonatel à France télécom.
Joint au téléphone par nos confrères de la RFM, l’un de ces syndicalistes, Stanis N’Kondié a fait savoir : «cette vente aura des conséquences négatives sur les travailleurs sénégalais et des pertes sur les recettes fiscales et financières pour l’Etat du Sénégal. Nous réaffirmons notre soutien indéfectible aux travailleurs sénégalais. Nous approuvons sans réserve la lutte de ces travailleurs et nous exigeons du gouvernement sénégalais et de France Telecom l’annulation du protocole de vente». Le syndicaliste panafricain a ajouté : «nous exigeons l’ouverture immédiate et sans condition des négociations sérieuses entre les deux parties pour une solution nationale qui sauvegarde l’intérêt de tous les acteurs dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant».
Le coordonnateur de l’intersyndicale de la Sonatel, Mamadou Aïdara Diop qui a pris part à la rencontre de Yaoundé a, par ailleurs, annoncé un autre élan de soutien venant de la France. En effet, la Confédération Générale des Travailleurs (CGT) s’est manifestée en faveur des travailleurs de la Sonatel. Selon le coordonnateur du syndicat de ces derniers, «leurs camarades de la CGT ont envoyé à la direction de France Telecom et à celle de la Sonatel une déclaration de soutien. Il comptent organiser un vaste mouvement de soutien à notre égard à leur siège» a-t-il révèlé.
A côté de ce soutien, le mouvement s’étend un peu partout en Afrique et en France. Les travailleurs de la Sonatel ont aussi le soutien de la Confédération française démocratique du travail CFDT, de la Fédération des syndicats locaux des postes et télécommunication de France (Sud PTT). Et ce mardi 28 avril, ils vont également recevoir le soutien des affiliés d’Afrique selon le coordonnateur de l’Intersyndicale de la Sonatel.
Mamadou Aïdara Diop a, dans la foulée, révélé qu’en Côte d’ivoire, un vaste mouvement de soutien et de solidarité va se faire. "Et à partir du siège de Lyon, le département Télécommunication de l’Union qui contrôle près de 7 millions de travailleurs va entrer en lice pour nous soutenir avec des pressions internationales de tous les pays et de tous les camarades" a-t-il poursuivi.
Cet élan de solidarité et de soutien s’amplifie au moment où des négociations en haut lieu ont démarré. En effet, une délégation de l’Etat composée du président de l’Agence Nationale pour l’Organisation de la Conférence Islamique (ANOCI) et fils du chef de l’Etat, Karim Wade, du conseiller spécial du chef de l’Etat chargé des TIC et des Télécoms, Ousmane Sy et du Directeur Général de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE), Tidiane Seck rencontre la direction et l’Intersyndicale de la Sonatel pour un dénouement de la situation.
Réunis à Yaoundé (Cameroun), des syndicalistes de la République Démocratique du Congo (RDC), du Mali, du Tchad, du Burkina Faso, du Togo et du Sénégal ont signé une déclaration pour s’opposer à cette cession de 9% des actions de l’Etat dans le capital de la Sonatel à France télécom.
Joint au téléphone par nos confrères de la RFM, l’un de ces syndicalistes, Stanis N’Kondié a fait savoir : «cette vente aura des conséquences négatives sur les travailleurs sénégalais et des pertes sur les recettes fiscales et financières pour l’Etat du Sénégal. Nous réaffirmons notre soutien indéfectible aux travailleurs sénégalais. Nous approuvons sans réserve la lutte de ces travailleurs et nous exigeons du gouvernement sénégalais et de France Telecom l’annulation du protocole de vente». Le syndicaliste panafricain a ajouté : «nous exigeons l’ouverture immédiate et sans condition des négociations sérieuses entre les deux parties pour une solution nationale qui sauvegarde l’intérêt de tous les acteurs dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant».
Le coordonnateur de l’intersyndicale de la Sonatel, Mamadou Aïdara Diop qui a pris part à la rencontre de Yaoundé a, par ailleurs, annoncé un autre élan de soutien venant de la France. En effet, la Confédération Générale des Travailleurs (CGT) s’est manifestée en faveur des travailleurs de la Sonatel. Selon le coordonnateur du syndicat de ces derniers, «leurs camarades de la CGT ont envoyé à la direction de France Telecom et à celle de la Sonatel une déclaration de soutien. Il comptent organiser un vaste mouvement de soutien à notre égard à leur siège» a-t-il révèlé.
A côté de ce soutien, le mouvement s’étend un peu partout en Afrique et en France. Les travailleurs de la Sonatel ont aussi le soutien de la Confédération française démocratique du travail CFDT, de la Fédération des syndicats locaux des postes et télécommunication de France (Sud PTT). Et ce mardi 28 avril, ils vont également recevoir le soutien des affiliés d’Afrique selon le coordonnateur de l’Intersyndicale de la Sonatel.
Mamadou Aïdara Diop a, dans la foulée, révélé qu’en Côte d’ivoire, un vaste mouvement de soutien et de solidarité va se faire. "Et à partir du siège de Lyon, le département Télécommunication de l’Union qui contrôle près de 7 millions de travailleurs va entrer en lice pour nous soutenir avec des pressions internationales de tous les pays et de tous les camarades" a-t-il poursuivi.
Cet élan de solidarité et de soutien s’amplifie au moment où des négociations en haut lieu ont démarré. En effet, une délégation de l’Etat composée du président de l’Agence Nationale pour l’Organisation de la Conférence Islamique (ANOCI) et fils du chef de l’Etat, Karim Wade, du conseiller spécial du chef de l’Etat chargé des TIC et des Télécoms, Ousmane Sy et du Directeur Général de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE), Tidiane Seck rencontre la direction et l’Intersyndicale de la Sonatel pour un dénouement de la situation.