
Des armes. REUTERS/Ulises Rodriguez
Habib Boukharouba, ancien pilote de chasse français reconverti dans les affaires, était persuadé d’une chose : il n’y avait rien d’illégal à aider le Tchad à reconstituer ses forces aériennes.
De 2005 à 2007, il travaille, main dans la main, avec les Tchadiens et les militaires français de l’opération Epervier, sans se douter un instant, qu’aux yeux de la loi française, il se livre à un trafic d’armes en bande organisée.
« On a travaillé pendant deux ans, donc on a soutenu l’armée tchadienne, au vu et au su du ministère de la Défense qui a coopéré avec nous, je dirais sur le terrain, en nous fournissant une certaine assistance, dont du carburant par exemple, a-t-il expliqué. Je pense qu’on me fait payer peut-être d’autres opérations qui n’ont strictement rien à voir avec le Tchad et sur lesquelles j’ai probablement marché sur les plates-bandes de gens qui étaient relativement bien placés au sommet de l’Etat français ».
A l’audience, Habib Boukharouba livre cette explication : fin 2007, il a rencontré l’amiral Guillaud, chef d’état-major particulier du président, pour parler d’une vente de Rafales à l’Algérie. « Je lui ai dit que les Algériens ne voulaient pas d’Alexandre Djhouri comme intermédiaire ». Et de conclure : « Mes ennuis ont commencé là ».
Source : Rfi.fr
De 2005 à 2007, il travaille, main dans la main, avec les Tchadiens et les militaires français de l’opération Epervier, sans se douter un instant, qu’aux yeux de la loi française, il se livre à un trafic d’armes en bande organisée.
« On a travaillé pendant deux ans, donc on a soutenu l’armée tchadienne, au vu et au su du ministère de la Défense qui a coopéré avec nous, je dirais sur le terrain, en nous fournissant une certaine assistance, dont du carburant par exemple, a-t-il expliqué. Je pense qu’on me fait payer peut-être d’autres opérations qui n’ont strictement rien à voir avec le Tchad et sur lesquelles j’ai probablement marché sur les plates-bandes de gens qui étaient relativement bien placés au sommet de l’Etat français ».
A l’audience, Habib Boukharouba livre cette explication : fin 2007, il a rencontré l’amiral Guillaud, chef d’état-major particulier du président, pour parler d’une vente de Rafales à l’Algérie. « Je lui ai dit que les Algériens ne voulaient pas d’Alexandre Djhouri comme intermédiaire ». Et de conclure : « Mes ennuis ont commencé là ».
Source : Rfi.fr
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