Point-E, Rue 10. Une impasse. Dans le calme qui règne sur ce quartier de Dakar, une maison de couleur blanche se distingue des autres. Non pas par son architecture, mais plutôt par le nombre important de véhicules garés devant. On devine alors sans y pénétrer que quelque chose s’y passe. A la porte est collée une affiche sur laquelle on peut lire : « Editions vives voix et Résidence Vives Voix, Recherche et création ». Dès que le seuil est franchi, un objet attire immédiatement l’attention. C’est un cercueil fait de bric et de broc au dessus duquel est amassé un tas de sable. A l’intérieur, un cadavre représenté par une sculpture en bois, enveloppé d’un linceul blanc, trône majestueusement. L’œuvre, intitulée « les provocateurs », ne laisse pas insensible. Ni son nom d’ailleurs. Tout juste à coté, un groupe de personne discute et rigole autour de petits fours.
D’autres contemplent des photos accrochées au mur d’à coté. Des images en noir et blanc qui, au premier coup d’œil, renvoient aux deux extrémités de la vie à savoir la naissance et la mort. Sur l’une d’elle, prise en contre plongée, lors d’un enterrement, on peut aisément voir une dépouille qu’on introduit dans sa dernière demeure. Le regard tourné vers la droite, le décor est plus gai. On distingue les clichés d’un nouveau né dans les bras d’une sage femme ou encore de la bouillie de mil, plat qu’on sert traditionnellement dans les baptêmes. Plus loin la mort revient. Elle est partout. C’est une photo de boulettes de mil qu’on prépare généralement lors des cérémonies funestes en guise d’offrandes. Dans cette ambiance morbide, la sculpture d’une femme enceinte, le ventre formé d’un bocal rempli d’eau ramène à la vie.
A quelques pas de là, un jeune homme en chemise bleu ciel avec lunettes de soleil vissées sur le nez répond aux questions de journalistes venus couvrir l’événement. Son nom Pape Samba Thibault Diop. C’est l’artiste ou plutôt l’« ingénieur financier de profession passionné de football et de basket » comme il se définit auteur des oeuvres exposées à ce vernissage en off dans le cadre de la 11e biennale des arts de Dakar. « C’est simplement une idée que j’avais en tête et je devais juste la sortir. Jusqu’à présent, je ne me considère pas comme un artiste déclare l’exposant avec un brin d’ironie. C’est une réflexion sur les deux extrémités de la vie. C'est-à-dire le point de départ et le point d’arrivée. C’est un cycle avec toutes les étapes qui échelonnent ces deux événements ». Quant à la question de savoir si ce n’est pas audacieux d’aborder la mort sous cet angle il répond catégoriquement : « Pas du tout, c’est ma vérité ».
L’idée de cette exposition, à la base «un travail personnel » qui dit-il « n’était pas censé être montré », est en effet née à la mort de son grand-père. « J’avais une caméra et quand j’allais au basket ou au foot je l’emmenais pour faire des photos avec les amis. A la mort de mon grand père, l’idée m’ai venu de faire le projet et j’en ai parlé à ma mère. Elle m’a dit que j’étais fou car les sénégalais ne sont pas prêts pour accepter ce genre de chose. Mais têtu que je suis, j’ai foncé. Par la suite c’est elle-même qui m’appelait pour me dire fais ci, fais ça (Rires). ».
Une idée qui s’est concrétisée et qui a ravi le public des arts venus nombreux admiré le travail de ce jeune artiste à la carrière très prometteuse.
D’autres contemplent des photos accrochées au mur d’à coté. Des images en noir et blanc qui, au premier coup d’œil, renvoient aux deux extrémités de la vie à savoir la naissance et la mort. Sur l’une d’elle, prise en contre plongée, lors d’un enterrement, on peut aisément voir une dépouille qu’on introduit dans sa dernière demeure. Le regard tourné vers la droite, le décor est plus gai. On distingue les clichés d’un nouveau né dans les bras d’une sage femme ou encore de la bouillie de mil, plat qu’on sert traditionnellement dans les baptêmes. Plus loin la mort revient. Elle est partout. C’est une photo de boulettes de mil qu’on prépare généralement lors des cérémonies funestes en guise d’offrandes. Dans cette ambiance morbide, la sculpture d’une femme enceinte, le ventre formé d’un bocal rempli d’eau ramène à la vie.
A quelques pas de là, un jeune homme en chemise bleu ciel avec lunettes de soleil vissées sur le nez répond aux questions de journalistes venus couvrir l’événement. Son nom Pape Samba Thibault Diop. C’est l’artiste ou plutôt l’« ingénieur financier de profession passionné de football et de basket » comme il se définit auteur des oeuvres exposées à ce vernissage en off dans le cadre de la 11e biennale des arts de Dakar. « C’est simplement une idée que j’avais en tête et je devais juste la sortir. Jusqu’à présent, je ne me considère pas comme un artiste déclare l’exposant avec un brin d’ironie. C’est une réflexion sur les deux extrémités de la vie. C'est-à-dire le point de départ et le point d’arrivée. C’est un cycle avec toutes les étapes qui échelonnent ces deux événements ». Quant à la question de savoir si ce n’est pas audacieux d’aborder la mort sous cet angle il répond catégoriquement : « Pas du tout, c’est ma vérité ».
L’idée de cette exposition, à la base «un travail personnel » qui dit-il « n’était pas censé être montré », est en effet née à la mort de son grand-père. « J’avais une caméra et quand j’allais au basket ou au foot je l’emmenais pour faire des photos avec les amis. A la mort de mon grand père, l’idée m’ai venu de faire le projet et j’en ai parlé à ma mère. Elle m’a dit que j’étais fou car les sénégalais ne sont pas prêts pour accepter ce genre de chose. Mais têtu que je suis, j’ai foncé. Par la suite c’est elle-même qui m’appelait pour me dire fais ci, fais ça (Rires). ».
Une idée qui s’est concrétisée et qui a ravi le public des arts venus nombreux admiré le travail de ce jeune artiste à la carrière très prometteuse.
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