Le Conseil d’Etat réuni à Berne le 7 juin 2011 vient d’introduire une loi dans le code pénal qui vise à sanctionner les Mutilations Génitales Féminines /Female Genital Mutilation(MGF/FGM).
Le nouvel article autorise dorénavant à punir toutes les personnes qui font exciser sur le territoire helvétique ou dans un pays étranger une petite fille résidant en Suisse; même si la mutilation génitale a lieu dans un Etat où cette pratique n’est pas interdite par la loi. La Suisse met ainsi un frein aux pratiques transfrontalières. Chaque année, à l’approche des vacances d’été, des familles originaires d’Afrique, d’Asie-du sud ouest (Indonésie) et du Yémen envoient leurs filles en vacances dans les pays d’origine afin qu’elles subissent l’excision. Les parents résidant en Suisse qui s’adonnent à une telle pratique seront maintenant passibles de sanctions pouvant aller jusqu’à dix ans d’emprisonnement; même si la victime avait été consentante au moment de l’opération.
En 2001, une enquête auprès des gynécologues en Suisse a révélé que les MGF se pratiquaient sur toute l’étendue du territoire. Le 17 mars 2005, la Conseillère nationale Maria Roth-Bernasconi a déposé une initiative afin de réprimer les mutilations sexuelles. Au printemps 2010, plus de 20 000 personnes ont accordé leurs voix, lors d’un sondage initié par l’UNICEF en faveur de l’introduction d’une norme pénale afin de réprimer les mutilations sexuelles féminines. Le Conseil national helvétique a adopté ce projet le 16 décembre 2010. Le 7 juin 2011, le conseil d’Etat a entériné ce projet et s’est prononcé lui aussi, en faveur d’un article de loi uniforme en votant à l’unanimité une loi qui sanctionne les mutilations génitales féminines.
La Mutilation génitale féminine constitue une violation des droits humains et elle est contraire à l’esprit de la chartre des Droits de l’enfant africain et du protocole de Maputo.
FORWARD-Germany salue l’ initiative helvétique et espère qu’elle fera des émules dans toute l’Europe notamment en Allemagne où il n’existe pas de loi spécifique contre les MGF.
FORWARD-Germany encourage l’échange d’expérience entre l’Afrique et l’Europe afin de réaliser la tolérance zéro pour 2015, conformément aux vœux des organisations africaines.
Dr. Pierrette Herzberger-Fofana
Professeur. Conseillère Municipale. Allemagne Membre du comité exécutif FORWARD-Germany
Drherzbergerfofana@hotmail.com
Le nouvel article autorise dorénavant à punir toutes les personnes qui font exciser sur le territoire helvétique ou dans un pays étranger une petite fille résidant en Suisse; même si la mutilation génitale a lieu dans un Etat où cette pratique n’est pas interdite par la loi. La Suisse met ainsi un frein aux pratiques transfrontalières. Chaque année, à l’approche des vacances d’été, des familles originaires d’Afrique, d’Asie-du sud ouest (Indonésie) et du Yémen envoient leurs filles en vacances dans les pays d’origine afin qu’elles subissent l’excision. Les parents résidant en Suisse qui s’adonnent à une telle pratique seront maintenant passibles de sanctions pouvant aller jusqu’à dix ans d’emprisonnement; même si la victime avait été consentante au moment de l’opération.
En 2001, une enquête auprès des gynécologues en Suisse a révélé que les MGF se pratiquaient sur toute l’étendue du territoire. Le 17 mars 2005, la Conseillère nationale Maria Roth-Bernasconi a déposé une initiative afin de réprimer les mutilations sexuelles. Au printemps 2010, plus de 20 000 personnes ont accordé leurs voix, lors d’un sondage initié par l’UNICEF en faveur de l’introduction d’une norme pénale afin de réprimer les mutilations sexuelles féminines. Le Conseil national helvétique a adopté ce projet le 16 décembre 2010. Le 7 juin 2011, le conseil d’Etat a entériné ce projet et s’est prononcé lui aussi, en faveur d’un article de loi uniforme en votant à l’unanimité une loi qui sanctionne les mutilations génitales féminines.
La Mutilation génitale féminine constitue une violation des droits humains et elle est contraire à l’esprit de la chartre des Droits de l’enfant africain et du protocole de Maputo.
FORWARD-Germany salue l’ initiative helvétique et espère qu’elle fera des émules dans toute l’Europe notamment en Allemagne où il n’existe pas de loi spécifique contre les MGF.
FORWARD-Germany encourage l’échange d’expérience entre l’Afrique et l’Europe afin de réaliser la tolérance zéro pour 2015, conformément aux vœux des organisations africaines.
Dr. Pierrette Herzberger-Fofana
Professeur. Conseillère Municipale. Allemagne Membre du comité exécutif FORWARD-Germany
Drherzbergerfofana@hotmail.com
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