La réforme de la Constitution du Maroc devrait renforcer les prérogatives du gouvernement tout en laissant au roi la haute main sur les affaires militaires, de sécurité et religieuses, selon un projet consulté par Reuters.
Cette réforme a été confiée à une commission consultative formée à la suite d'un discours du roi Mohammed VI le 9 mars. Lors de ce discours, le souverain s'est engagé à mettre en oeuvre des réformes politiques réclamées par une partie de la population, inspirée par les révoltes dans le monde arabe.
D'après ce projet, dont la teneur a été confirmée à Reuters par un responsable gouvernemental, le roi pourra encore dissoudre le parlement, mais seulement après avoir consulté un organe constitutionnel nouvellement créé et dont la moitié des membres seront nommés par le souverain.
Le roi désignera en outre le Premier ministre parmi des personnalités issues de la formation arrivée en tête aux élections législatives.
Source: Reuters
Cette réforme a été confiée à une commission consultative formée à la suite d'un discours du roi Mohammed VI le 9 mars. Lors de ce discours, le souverain s'est engagé à mettre en oeuvre des réformes politiques réclamées par une partie de la population, inspirée par les révoltes dans le monde arabe.
D'après ce projet, dont la teneur a été confirmée à Reuters par un responsable gouvernemental, le roi pourra encore dissoudre le parlement, mais seulement après avoir consulté un organe constitutionnel nouvellement créé et dont la moitié des membres seront nommés par le souverain.
Le roi désignera en outre le Premier ministre parmi des personnalités issues de la formation arrivée en tête aux élections législatives.
Source: Reuters