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Vers une révolte de la banlieue demain



Vers une révolte de la banlieue demain
L’initiative pour la sécurité et l’émergence et le Forum civil, section Guédiawaye entendent braver l’interdiction des autorités administratives de leur marche prévue demain contre la vie chère et les coupures d’électricité. Les organisateurs ont juré, au cours de la conférence de presse qu’ils ont tenue hier, que les intimidations ne les feront pas reculer d’un iota.

«Ils ont tout fait pour que nous renoncions à la marche mais nous disons non et persistons que nous maintenons cette marche», a fait entendre Babacar Mbaye de And Soukaly Gounass au micro de sud FM.

Le coordonnateur de l’ISEG, Adama Sadio, qui a souligné que nul ne peut anesthésier la jeunesse de Guédiawaye, s’est inscrit dans la même ligne. «On a pris l’option de faire entendre notre voix, de manifester notre sentiment de manière pacifique et démocratique comme on l’a toujours dit», a précisé M. Sadio.

«On a déposé une demande, encore une fois pas une demande d’autorisation mais d’encadrement. C’est la loi fondamentale de notre pays qui nous donne le droit de marcher», a-t-il recadré avant de marteler : « Par A ou par B, nous allons marcher. Nous marcherons ce samedi».
Pour sa par, Birahim Seck du Forum civil a rappelé que la décision a été prise depuis la semaine dernière.

«On a tenu une conférence de presse la semaine dernière pour montrer notre indignation face à ces autorités qui ne trouvent pas de solution immédiate aux inondations et aux délestages», rappelé M. Seck.

«On avait annoncé ce jour-là qu’on allait organiser une marche de protestation contre les coupures d’électricité mais aussi contre la flambée des prix des produits de première nécessité», a-t-il poursuivi.

Charles Thialice SENGHOR

Vendredi 7 Janvier 2011 - 05:01


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