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Niché en plein cœur de l’avenue Peytavin en face du marché Sandaga, l’agence principale de la compagnie aérienne libyenne, d’Afriquiyah airways baigne dans la consternation. Elle s’est réveillée ce matin du 12 mai 2010 avec une triste nouvelle.
8h 40 mn pétantes. Un technicien de surface s’affaire sur le nettoyage des vitres. Comme si de rien n’était, il s’acquitte normalement de sa tâche. Toutefois sa sérénité contraste avec le climat qui règne à l’intérieur de l’agence. Des visages lourds, des voix quasiment nouées, une atmosphère assez lugubre malgré la décoration et une bonne disposition du mobilier. On entend à peine leur voix. Ils murmurent, chuchotent leurs propos tout en ayant les yeux rivés sur la machine.
La dame sur qui nous sommes tombés semble affolée. Mme êtes vous au courant du crash, quelles sont les premières nouvelles ? avons-nous demandé. Elle répond : «Oui bien sûr nous sommes des agents de la compagnie. Nous sommes au courant depuis ce matin de très bonne heure. Mais aucune information n’a filtré les responsables ne sont pas là. La direction générale est à Tripoli, ici ce n’est qu’une représentation».
Malgré cette réponse de manière péremptoire, nous cherchons d’en savoir plus. Est-ce que la liste des passagers de ce vol A 330 est disponible, y-a-il des sénégalais, combien ? Entre autres questions. Respectueusement, elle nous fait savoir «aucune information n’est à filtrée ici. Il faut revenir tout à l’heure en attendant que les responsables de l’agence arrivent».
Durant les petites minutes qu’ont duré l’entretien, tous agents avaient les yeux hagard rivés sur nous. Du fait la tristesse, on sent qu’ils n’ont pas le cœur à l’ouvrage ces braves gens.
Un avion airbus 330 de cette compagnie s’est écrasé à 4h à l’aéroport de Tripoli en Libye lors d’un atterrissage. Il n’y aurait qu’un seul survivant sur les 105 personnes (94 passagers et onze membres de l’équipage) à bord. Un garçon néerlandais de 8 ans serait le seul survivant du crash, selon le personnel de l'aéroport.
8h 40 mn pétantes. Un technicien de surface s’affaire sur le nettoyage des vitres. Comme si de rien n’était, il s’acquitte normalement de sa tâche. Toutefois sa sérénité contraste avec le climat qui règne à l’intérieur de l’agence. Des visages lourds, des voix quasiment nouées, une atmosphère assez lugubre malgré la décoration et une bonne disposition du mobilier. On entend à peine leur voix. Ils murmurent, chuchotent leurs propos tout en ayant les yeux rivés sur la machine.
La dame sur qui nous sommes tombés semble affolée. Mme êtes vous au courant du crash, quelles sont les premières nouvelles ? avons-nous demandé. Elle répond : «Oui bien sûr nous sommes des agents de la compagnie. Nous sommes au courant depuis ce matin de très bonne heure. Mais aucune information n’a filtré les responsables ne sont pas là. La direction générale est à Tripoli, ici ce n’est qu’une représentation».
Malgré cette réponse de manière péremptoire, nous cherchons d’en savoir plus. Est-ce que la liste des passagers de ce vol A 330 est disponible, y-a-il des sénégalais, combien ? Entre autres questions. Respectueusement, elle nous fait savoir «aucune information n’est à filtrée ici. Il faut revenir tout à l’heure en attendant que les responsables de l’agence arrivent».
Durant les petites minutes qu’ont duré l’entretien, tous agents avaient les yeux hagard rivés sur nous. Du fait la tristesse, on sent qu’ils n’ont pas le cœur à l’ouvrage ces braves gens.
Un avion airbus 330 de cette compagnie s’est écrasé à 4h à l’aéroport de Tripoli en Libye lors d’un atterrissage. Il n’y aurait qu’un seul survivant sur les 105 personnes (94 passagers et onze membres de l’équipage) à bord. Un garçon néerlandais de 8 ans serait le seul survivant du crash, selon le personnel de l'aéroport.