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L'Espagnol Juan Antonio Samaranch, décédé mercredi à 89 ans à Barcelone, a présidé le Comité international olympique (CIO) pendant 21 ans, deuxième règne le plus long après celui du baron Pierre de Coubertin, "père" des Jeux de l'ère moderne à la tête du CIO de 1896 à 1925.
Homme d'influence et de réseaux, Juan Antonio Samaranch, l'un des Espagnols les plus connus dans le monde, était un touche-à-tout.
Né le 17 juillet 1920 à Barcelone dans une riche famille catalane d'industriels du textile, il se consacre d'abord à l'entreprise familiale.
Sportif amateur, il organise à Barcelone en 1951 les premiers Championnats du monde de rink-hockey (hockey sur patins à roulettes) et conduit la sélection nationale au titre.
Un succès sans précédent qui lui vaut la reconnaissance du général Francisco Franco, dont il fut lui-même un fervent admirateur et le secrétaire d'Etat à partir de 1966, jusque deux ans après la mort du dictateur en 1977.
Diplômé de l'Institut supérieur d'études d'entreprises de Barcelone, professeur d'économie, il devient alors président de la puissante Caisse d'épargne de Catalogne, puis député à la "Diputacion" (Conseil provincial) de Barcelone avant d'en devenir le président.
Membre élu du CIO depuis 1966, il est le premier ambassadeur d'Espagne (1977-1980) à Moscou après la reprise des relations diplomatiques avec l'URSS. Vice-président du CIO (1974-1978), il accède à la présidence en 1980 avant d'être reconduit, à trois reprises, dans ses fonctions (1989, 1993 et 1997).
Il reçoit en 1991 le titre de marquis par le roi d’Espagne Juan Carlos pour son implication dans le mouvement olympique et l'attribution des JO-1992 à Barcelone.
"Enorme effort"
Le 1er octobre 2000, M. Samaranch avait qualifié les jeux Olympiques de Sydney, ses derniers en tant que président du CIO, de "meilleurs de tous les temps".
Veuf de Maria Teresa Salisachs-Rowe, décédée le 16 septembre 2000, héritière d'une grande dynastie du textile de la Catalogne, M. Samaranch était père de deux enfants, Maria Teresa et Juan Antonio Jr, élu membre du CIO en juillet 2001.
Sa fin de présidence, correspondant à un passage de relais avec son fils, a été marquée par plusieurs problèmes de santé.
Il avait été hospitalisé à Lausanne le 17 juillet 2001, jour de ses 81 ans, "en raison d'une extrême fatigue" liée au congrès du CIO à Moscou. La veille, M. Samaranch avait annoncé, depuis la capitale russe, l'élection de son successeur, le Belge Jacques Rogge, trois jours après avoir désigné Pékin pour l'organisation des JO de 2008.
En août 2001, des complications aiguës d'hypertension artérielle liées "à un énorme effort avant et après" le congrès à Moscou avaient nécessité son hospitalisation à Barcelone (nord-est de l'Espagne).
En décembre 2007, il avait été hospitalisé à Madrid après une hausse de tension artérielle.
Juan Antonio Samaranch, président d'honneur à vie du CIO, n'a jamais ménagé ses efforts après son départ, faisant tout pour ramener les Jeux en Espagne, après ceux de Barcelone en 1992.
Mais son soutien n'avait pas suffi à Madrid en 2005 pour décrocher les JO de 2012, attribués à Londres.
Il avait repris du service en octobre 2009, volant à Copenhague pour tenter une nouvelle fois "d'aider Madrid avec (ses) mots, rares mais importants". Mais la capitale espagnole avait été battue en finale par Rio de Janeiro pour l'organisation des JO-2016.
Homme d'influence et de réseaux, Juan Antonio Samaranch, l'un des Espagnols les plus connus dans le monde, était un touche-à-tout.
Né le 17 juillet 1920 à Barcelone dans une riche famille catalane d'industriels du textile, il se consacre d'abord à l'entreprise familiale.
Sportif amateur, il organise à Barcelone en 1951 les premiers Championnats du monde de rink-hockey (hockey sur patins à roulettes) et conduit la sélection nationale au titre.
Un succès sans précédent qui lui vaut la reconnaissance du général Francisco Franco, dont il fut lui-même un fervent admirateur et le secrétaire d'Etat à partir de 1966, jusque deux ans après la mort du dictateur en 1977.
Diplômé de l'Institut supérieur d'études d'entreprises de Barcelone, professeur d'économie, il devient alors président de la puissante Caisse d'épargne de Catalogne, puis député à la "Diputacion" (Conseil provincial) de Barcelone avant d'en devenir le président.
Membre élu du CIO depuis 1966, il est le premier ambassadeur d'Espagne (1977-1980) à Moscou après la reprise des relations diplomatiques avec l'URSS. Vice-président du CIO (1974-1978), il accède à la présidence en 1980 avant d'être reconduit, à trois reprises, dans ses fonctions (1989, 1993 et 1997).
Il reçoit en 1991 le titre de marquis par le roi d’Espagne Juan Carlos pour son implication dans le mouvement olympique et l'attribution des JO-1992 à Barcelone.
"Enorme effort"
Le 1er octobre 2000, M. Samaranch avait qualifié les jeux Olympiques de Sydney, ses derniers en tant que président du CIO, de "meilleurs de tous les temps".
Veuf de Maria Teresa Salisachs-Rowe, décédée le 16 septembre 2000, héritière d'une grande dynastie du textile de la Catalogne, M. Samaranch était père de deux enfants, Maria Teresa et Juan Antonio Jr, élu membre du CIO en juillet 2001.
Sa fin de présidence, correspondant à un passage de relais avec son fils, a été marquée par plusieurs problèmes de santé.
Il avait été hospitalisé à Lausanne le 17 juillet 2001, jour de ses 81 ans, "en raison d'une extrême fatigue" liée au congrès du CIO à Moscou. La veille, M. Samaranch avait annoncé, depuis la capitale russe, l'élection de son successeur, le Belge Jacques Rogge, trois jours après avoir désigné Pékin pour l'organisation des JO de 2008.
En août 2001, des complications aiguës d'hypertension artérielle liées "à un énorme effort avant et après" le congrès à Moscou avaient nécessité son hospitalisation à Barcelone (nord-est de l'Espagne).
En décembre 2007, il avait été hospitalisé à Madrid après une hausse de tension artérielle.
Juan Antonio Samaranch, président d'honneur à vie du CIO, n'a jamais ménagé ses efforts après son départ, faisant tout pour ramener les Jeux en Espagne, après ceux de Barcelone en 1992.
Mais son soutien n'avait pas suffi à Madrid en 2005 pour décrocher les JO de 2012, attribués à Londres.
Il avait repris du service en octobre 2009, volant à Copenhague pour tenter une nouvelle fois "d'aider Madrid avec (ses) mots, rares mais importants". Mais la capitale espagnole avait été battue en finale par Rio de Janeiro pour l'organisation des JO-2016.