Cette image, tirée de la vidéo filmée par les marins, montre les deux personnes tentant de trouver l'équilibre sur de minuscules radeaux confectionnés par l'équipage du navire.
La scène se passe au large du Liberia. Le bruit du moteur du Lady Saliha couvre les voix, mais l’image montre deux jeunes hommes flottant chacun sur une palette de bois stabilisée par des bidons en guise de flotteur. Ils sont filmés par le haut, depuis le pont arrière du bateau, en train de s'installer sur leur radeau bricolé ; non sans difficulté d'ailleurs puisque l'un d'eux se retourne plusieurs fois et se retrouve à la mer. Et les marins turcs - que l’on voit à l’image - plaisantent sur le sort des deux naufragés : « Au bout de plusieurs jours, ils risquent d’avoir faim, dit l’un d’eux, à moins qu’ils ne soient mangés par les requins. »
Puis la caméra montre la côte africaine, à plusieurs kilomètres vers l’horizon - 10 milles nautiques, soit plus de 15 kilomètres, dit l’affréteur dans un communiqué - que devront rejoindre les passagers clandestins.
L’avocat de la société Deval, propriétaire du navire, reconnaît les fait mais a expliqué à RFI que le capitaine du Lady Saliha avait en fait tenu à faciliter, en leur fabriquant des radeaux, le retour à la côte des deux malheureux qui croyaient embarquer pour les Etats-Unis, et qui auraient voulu se jeter à l’eau en apprenant que la destination n’était pas la bonne.
Le film montre ensuite le départ du bateau et les deux minuscules radeaux qui s’éloignent derrière les remous de l’hélice. Le capitaine jure s’être assuré, en les suivant à la jumelle, que les deux candidats à l’exil étaient bien arrivés sains et saufs sur le rivage. Une affirmation bien sûr invérifiable.
Puis la caméra montre la côte africaine, à plusieurs kilomètres vers l’horizon - 10 milles nautiques, soit plus de 15 kilomètres, dit l’affréteur dans un communiqué - que devront rejoindre les passagers clandestins.
L’avocat de la société Deval, propriétaire du navire, reconnaît les fait mais a expliqué à RFI que le capitaine du Lady Saliha avait en fait tenu à faciliter, en leur fabriquant des radeaux, le retour à la côte des deux malheureux qui croyaient embarquer pour les Etats-Unis, et qui auraient voulu se jeter à l’eau en apprenant que la destination n’était pas la bonne.
Le film montre ensuite le départ du bateau et les deux minuscules radeaux qui s’éloignent derrière les remous de l’hélice. Le capitaine jure s’être assuré, en les suivant à la jumelle, que les deux candidats à l’exil étaient bien arrivés sains et saufs sur le rivage. Une affirmation bien sûr invérifiable.