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Les tifosi en avaient rêvé, l'Inter Milan l'a fait. Samedi soir, les Nerazzurri n'ont pas manqué leur rendez-vous avec l'histoire, glanant leur troisième Ligue des champions face au Bayern Munich (0-2). Dans l'écrin somptueux de Santiago Bernabéu, antre d'un Real Madrid qui n'a rien gagné cette saison, les hommes de José Mourinho ont montré les qualités qu'il faut à une grande équipe. Un sens tactique affûté, une solidarité collective de tous les instants et un buteur intelligent comme Diego Milito, auteur d'un superbe doublé (35e, 70e). Le triplé, c'est pour l'Inter. Le film du match
"On peut compter sur l'Inter pour aller jusqu'au bout." Pour une fois, Patrick Vieira avait vu juste. Sur le plateau de Canal+, l'ancien international tricolore avait annoncé avant tout le monde le futur succès des Milanais en Ligue des champions, après leur qualification pour les demi-finales et une victoire à Moscou (0-1), le 6 avril dernier. Une prédiction qui a pris tout son sens samedi soir, après une nouvelle victoire contre le Bayern Munich (0-2), lors de la finale à Madrid. Encore une fois, la troupe de José Mourinho a montré des aptitudes à jouer sur les faiblesses de son adversaire, un classique dans une saison exceptionnelle.
Après avoir remporté la Serie A et la Coupe d'Italie, l'Inter Milan pouvait s'offrir un triplé historique (comme le Bayern Munich), triplé qu'aucun autre club italien n'avait jusqu'alors réalisé. Et l'entame de match n'était pas pour rassurer les supporters des Nerazzurri, qui ne comptaient aucun Italien dans leur onze de départ. Comme d'habitude, Mourinho alignait son 4-3-3 classique avec le trio Pandev-Milito-Eto'o devant. Seul Motta manquait à l'appel, expulsé contre le Barça et remplacé par Zanetti dans l'entrejeu, Chivu prenant le flanc gauche de la défense. Le flanc gauche, c'est aussi là qu'on pouvait apercevoir Hamit Altintop, remplaçant de Franck Ribéry au milieu de terrain bavarois, comme à Lyon.
L'Inter, la virtuosité tactique
Mais c'est bien Robben qui se mettait le premier en action, mystifiant Chivu et adressant un centre précis à Olic, dont la reprise manquait le cadre (10e). Un trompe-l'oeil lors d'une première période dominée tactiquement par les Lombards, bien en place collectivement et où Eto'o et Pandev n'hésitaient pas à redescendre très bas pour bloquer leur couloir. De son côté, Milito jouait les pivots comme un prince, alors que Sneijder orientait parfaitement les contres italiens. On retrouvait aussi le Néerlandais sur coups francs, lui qui envoyait deux missiles bien repoussés par Butt (18e, 26e).
Mais c'est dans un rôle de passeur que l'ancien du Real brillait. Sur un long dégagement de Julio Cesar, Milito s'offrait un échange parfait avec Sneijder pour venir tromper Butt d'une frappe sèche du droit (35e, 0-1). Un avantage au score logique dans un premier acte où seul Robben se montrait dangereux, bien que manquant de précision dans le dernier geste (23e). L'Inter aurait même pu doubler la mise avec les deux acteurs principaux du but, Milito offrant cette fois-ci un véritable caviar pour Sneijder qui butait sur Butt (43e).
Milito: deux tirs, deux buts
Dans un très grand soir, celui qui a offert la Coupe d'Italie contre la Roma (0-1) et le championnat lors de l'ultime journée à Sienne (0-1) voyait les siens redémarrer le second acte un brin timorés. Seul moment de flottement pendant lequel les hommes de Luis van Gaal ne réussissaient pas à revenir au score, Müller tombant sur un bon Julio Cesar à bout portant (46e). L'action suivante était un bon résumé de la partie délivrée par les meilleurs acteurs européens de cette saison: une contre-attaque rondement menée par Milito, qui décalait à merveille Pandev, dont la frappe était repoussée par un très bon Butt (47e).
Jusqu'au terme de la partie, le Bayern Munich poursuivait ses efforts pour revenir, sans jamais inquiéter la sérénité italienne, confortée par un Julio Cesar bondissant dans sa cage sur une nouvelle frappe de Robben (63e). Le scénario classique pouvait alors s'opérer, l'Inter profitant d'un nouveau contre amorcé par Eto'o pour faire la différence. Et comme un symbole, Milito était à la conclusion, déposant Van Buyten dans la surface et ajustant Butt d'un amour d'enroulé (70e, 0-2). Son deuxième but en deux tirs. Le match était plié.
La formation de José Mourinho pouvait remporter tranquillement son troisième titre de la saison après avoir encore délivré une prestation collective de grande envergure. Tombeurs du Barça en demi-finale, les Milanais succèdent au palmarès aux Catalans en Ligue des champions, qui avaient eux aussi réalisé le triplé l'an passé. La vitrine personnelle de Samuel Eto'o va devoir s'agrandir... De son côté, l'Inter Milan peut exulter, 45 ans après son dernier sacre dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. Suffisant pour retenir José Mourinho en Italie l'an prochain?
Source: Football.fr
"On peut compter sur l'Inter pour aller jusqu'au bout." Pour une fois, Patrick Vieira avait vu juste. Sur le plateau de Canal+, l'ancien international tricolore avait annoncé avant tout le monde le futur succès des Milanais en Ligue des champions, après leur qualification pour les demi-finales et une victoire à Moscou (0-1), le 6 avril dernier. Une prédiction qui a pris tout son sens samedi soir, après une nouvelle victoire contre le Bayern Munich (0-2), lors de la finale à Madrid. Encore une fois, la troupe de José Mourinho a montré des aptitudes à jouer sur les faiblesses de son adversaire, un classique dans une saison exceptionnelle.
Après avoir remporté la Serie A et la Coupe d'Italie, l'Inter Milan pouvait s'offrir un triplé historique (comme le Bayern Munich), triplé qu'aucun autre club italien n'avait jusqu'alors réalisé. Et l'entame de match n'était pas pour rassurer les supporters des Nerazzurri, qui ne comptaient aucun Italien dans leur onze de départ. Comme d'habitude, Mourinho alignait son 4-3-3 classique avec le trio Pandev-Milito-Eto'o devant. Seul Motta manquait à l'appel, expulsé contre le Barça et remplacé par Zanetti dans l'entrejeu, Chivu prenant le flanc gauche de la défense. Le flanc gauche, c'est aussi là qu'on pouvait apercevoir Hamit Altintop, remplaçant de Franck Ribéry au milieu de terrain bavarois, comme à Lyon.
L'Inter, la virtuosité tactique
Mais c'est bien Robben qui se mettait le premier en action, mystifiant Chivu et adressant un centre précis à Olic, dont la reprise manquait le cadre (10e). Un trompe-l'oeil lors d'une première période dominée tactiquement par les Lombards, bien en place collectivement et où Eto'o et Pandev n'hésitaient pas à redescendre très bas pour bloquer leur couloir. De son côté, Milito jouait les pivots comme un prince, alors que Sneijder orientait parfaitement les contres italiens. On retrouvait aussi le Néerlandais sur coups francs, lui qui envoyait deux missiles bien repoussés par Butt (18e, 26e).
Mais c'est dans un rôle de passeur que l'ancien du Real brillait. Sur un long dégagement de Julio Cesar, Milito s'offrait un échange parfait avec Sneijder pour venir tromper Butt d'une frappe sèche du droit (35e, 0-1). Un avantage au score logique dans un premier acte où seul Robben se montrait dangereux, bien que manquant de précision dans le dernier geste (23e). L'Inter aurait même pu doubler la mise avec les deux acteurs principaux du but, Milito offrant cette fois-ci un véritable caviar pour Sneijder qui butait sur Butt (43e).
Milito: deux tirs, deux buts
Dans un très grand soir, celui qui a offert la Coupe d'Italie contre la Roma (0-1) et le championnat lors de l'ultime journée à Sienne (0-1) voyait les siens redémarrer le second acte un brin timorés. Seul moment de flottement pendant lequel les hommes de Luis van Gaal ne réussissaient pas à revenir au score, Müller tombant sur un bon Julio Cesar à bout portant (46e). L'action suivante était un bon résumé de la partie délivrée par les meilleurs acteurs européens de cette saison: une contre-attaque rondement menée par Milito, qui décalait à merveille Pandev, dont la frappe était repoussée par un très bon Butt (47e).
Jusqu'au terme de la partie, le Bayern Munich poursuivait ses efforts pour revenir, sans jamais inquiéter la sérénité italienne, confortée par un Julio Cesar bondissant dans sa cage sur une nouvelle frappe de Robben (63e). Le scénario classique pouvait alors s'opérer, l'Inter profitant d'un nouveau contre amorcé par Eto'o pour faire la différence. Et comme un symbole, Milito était à la conclusion, déposant Van Buyten dans la surface et ajustant Butt d'un amour d'enroulé (70e, 0-2). Son deuxième but en deux tirs. Le match était plié.
La formation de José Mourinho pouvait remporter tranquillement son troisième titre de la saison après avoir encore délivré une prestation collective de grande envergure. Tombeurs du Barça en demi-finale, les Milanais succèdent au palmarès aux Catalans en Ligue des champions, qui avaient eux aussi réalisé le triplé l'an passé. La vitrine personnelle de Samuel Eto'o va devoir s'agrandir... De son côté, l'Inter Milan peut exulter, 45 ans après son dernier sacre dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. Suffisant pour retenir José Mourinho en Italie l'an prochain?
Source: Football.fr