Des affrontements entre quelques dizaines de jeunes et des policiers ont à nouveau éclaté à la fin d'une manifestation organisée à Athènes pour protester contre les mesures d'austérité du gouvernement. Les forces anti-émeutes ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants placés en tête de cortège, qui ont alors cassé et endommagé des vitrines d'une dizaine de magasins du centre-ville.
Pour la seconde fois en deux semaines, la Grèce connaît une grève générale de 24 heures. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues des grandes villes du pays pour exprimer leur mécontentement.
Trafic aérien totalement interrompu, navires paralysés, sites touristiques fermés, bus et métro à l'arrêt... Les syndicats des secteurs public et privé, qui dénoncent les mesures d’austérité prises par le gouvernement, ont appelé les salariés à cesser le travail.
Sous la pression de l’Union européenne, le Premier ministre grec Georges Papandréou a présenté la semaine dernière les modalités d’un plan de rigueur destiné à réduire le déficit public du pays, estimé à 12,7 % du PIB en 2009.
Hausse des impôts, gel des retraites et baisse des salaires : les Grecs sont appelés à se serrer la ceinture dans les prochaines années pour tenter d’économiser 4,8 milliards d'euros et éviter ainsi la banqueroute du pays.
Des milliers de policiers anti-émeutes déployés
Représentant à eux deux près de la moitié de la population active du pays, les deux grands syndicats grecs, le GSEE, dans le secteur privé, et l’ADEDY, son homologue du secteur public, rejettent en bloc le plan du gouvernement approuvé la semaine dernière par le Parlement. Ils appellent les Grecs à manifester ce jeudi dans les grandes villes du pays.
Les deux centrales estiment que cette cure d’austérité va affecter les plus pauvres et aggraver les problèmes économiques du pays, frappé par la récession. Les mesures présentées par Georges Papandréou ont pourtant été saluées par les dirigeants européens, les marchés financiers et les agences de notations internationales, qui demandent aux dirigeants grecs de les mettre en œuvre le plus rapidement possible.
La mobilisation des salariés et l’ampleur des manifestations vont être surveillées de près par les pays étrangers, tandis qu’à Athènes, des milliers de policiers anti-émeutes sont déployés dans les lieux stratégiques de la ville pour éviter une répétition des incidents qui ont émaillé les manifestations de la semaine dernière.
Pour la seconde fois en deux semaines, la Grèce connaît une grève générale de 24 heures. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues des grandes villes du pays pour exprimer leur mécontentement.
Trafic aérien totalement interrompu, navires paralysés, sites touristiques fermés, bus et métro à l'arrêt... Les syndicats des secteurs public et privé, qui dénoncent les mesures d’austérité prises par le gouvernement, ont appelé les salariés à cesser le travail.
Sous la pression de l’Union européenne, le Premier ministre grec Georges Papandréou a présenté la semaine dernière les modalités d’un plan de rigueur destiné à réduire le déficit public du pays, estimé à 12,7 % du PIB en 2009.
Hausse des impôts, gel des retraites et baisse des salaires : les Grecs sont appelés à se serrer la ceinture dans les prochaines années pour tenter d’économiser 4,8 milliards d'euros et éviter ainsi la banqueroute du pays.
Des milliers de policiers anti-émeutes déployés
Représentant à eux deux près de la moitié de la population active du pays, les deux grands syndicats grecs, le GSEE, dans le secteur privé, et l’ADEDY, son homologue du secteur public, rejettent en bloc le plan du gouvernement approuvé la semaine dernière par le Parlement. Ils appellent les Grecs à manifester ce jeudi dans les grandes villes du pays.
Les deux centrales estiment que cette cure d’austérité va affecter les plus pauvres et aggraver les problèmes économiques du pays, frappé par la récession. Les mesures présentées par Georges Papandréou ont pourtant été saluées par les dirigeants européens, les marchés financiers et les agences de notations internationales, qui demandent aux dirigeants grecs de les mettre en œuvre le plus rapidement possible.
La mobilisation des salariés et l’ampleur des manifestations vont être surveillées de près par les pays étrangers, tandis qu’à Athènes, des milliers de policiers anti-émeutes sont déployés dans les lieux stratégiques de la ville pour éviter une répétition des incidents qui ont émaillé les manifestations de la semaine dernière.
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