This browser does not support the video element.
Si ce n’est pas le calme avant la tempête, c’était tout comme hier, mardi 16 mars, à l’occasion du premier face à face entre Mohamed Ndao Tyson et Yakhya Diop « Yékini », adversaires du combat du 4 avril prochain au stade Léopold Senghor. C’était au stadium Marius Ndiaye que les deux lutteurs avaient fait leur premier face-à-face de leur premier combat de 2006. C’est encore sur les mêmes lieux qu’ils ont été réunis par le promoteur Gaston Mbengue en vue de leur combat du 4 avril prochain.
Après leurs respectives déclarations par presse interposée, les deux adversaires n’ont pas laissé transparaître, à aucun moment, un signe de défi, de va-t-en-guerre et tout simplement sur la manière d’aborder leur combat. Comme l’y invitaient d’ailleurs les deux préposés à la présentation qui ont fait feux de tout bois pour exciter les deux mastodontes.
Mohamed Ndao Tyson est arrivé le premier dans les lieux pris d’assaut par les supporters. Sa présence se fait remarquer par la meute de photographes qui l’accompagnent et les ténors de l’écurie Boul Falé. La main pointée en direction du public en guise de salutation, le chef de file de la génération Boul Falé pouvait alors monter sur le ring érigé au milieu de l’enceinte et aller se caler tranquillement sur son fauteuil.
Son adversaire ne tarde pas à faire son entrée. Flanqué de ses partenaires d’écurie, « Yékini » monte sur le ring en faisait une étreinte à son adversaire. Les lutteurs des deux camps vont toutefois briser cette accalmie en se faisant remarquer par leurs pas de danse.
À Eumeu Sène, lieutenant de Tyson, répondait Yékini Junior par des danses très nourries. Les supporters ne sont pas en reste et se rivalisent par des slogans et piques aussi bruyants pour galvaniser leurs lutteurs.
Après les défis que sont lancés les six lutteurs retenus pour les combats préliminaires du grand combat, les artistes de la place pouvaient jouer leur partition. À la prestation des chanteuses Amy Mbengue, Ngoné Ndiaye « Guéwel », Ndickou Thioune ou encore des danseurs de Ndèye Guèye, c’est El Hadji Mansour Mbaye, président des communicateurs traditionnels de prendre la parole pour réitérer son appel en direction des deux lutteurs pour la réussite de l’événement.
« C’est un événement que l’histoire de la lutte retiendra parce que vous faites partie des lutteurs les plus populaires de votre génération. Ce que vous avez eu ni Falang ni Modou Kane de Thiaroye ne l’ont eu à leur époque. Les cachets de la lutte ont été valorisés grâce à vous », lance-t-il en direction des deux lutteurs.
Il est suivi en cela par le professeur Diop de la transfusion sanguine qui tenait lui l’occasion de réitérer son appel pour le don de sang. Un acte qui donne la possibilité d’accéder au stade le 4 avril. Mais s’ils sont jusque-là restés imperturbables, Yékini va sursauter de son siège, visiblement pressé de faire sa déclaration. Tyson ne tardera pas. La voix suave du chanteur Doudou Seck suivi de celle de la cantatrice sérère Mahé Ndeb titille la sensibilité des deux lutteurs qui esquisse quelques pas de danse. Moment choisi pour les présentateurs de la Rts de lire le palmarès et le parcours des deux lutteurs. Mais entre la volonté du camp de Yékini « Niary Yon » (Pour une deuxième fois) et celui de Tyson « Fi lay yem » (son ascension va cette fois s’arrêter), la réponse et la déclaration des deux lutteurs sur les enjeux de leur confrontation étaient des plus attendues.
« Je suis content d’être devant mon frère. Pour être à son niveau et à mon niveau, il faut faire du chemin et nous l’avons fait. Modestie à part, nous l’avons fait. Comme je l’ai toujours dit et répété, nous sommes des professionnels et nous allons nous retrouver le 4 avril pour faire plaisir au peuple », déclare Tyson, non sans rappeler l’importance du don de sang.
Son adversaire et tombeur en 2006, allait lui emboîter le pas avec son discours aux relents d’apaisement. « Nous avons aujourd’hui une occasion pour rassurer tout le monde sur ce combat. Je salue mon adversaire et frère. Maintenant, il faudra un vainqueur et un vaincu. C’est la loi du sport », dira l’enfant de Bassoul. Le prochain « face to face » est prévu mardi prochain.
Après leurs respectives déclarations par presse interposée, les deux adversaires n’ont pas laissé transparaître, à aucun moment, un signe de défi, de va-t-en-guerre et tout simplement sur la manière d’aborder leur combat. Comme l’y invitaient d’ailleurs les deux préposés à la présentation qui ont fait feux de tout bois pour exciter les deux mastodontes.
Mohamed Ndao Tyson est arrivé le premier dans les lieux pris d’assaut par les supporters. Sa présence se fait remarquer par la meute de photographes qui l’accompagnent et les ténors de l’écurie Boul Falé. La main pointée en direction du public en guise de salutation, le chef de file de la génération Boul Falé pouvait alors monter sur le ring érigé au milieu de l’enceinte et aller se caler tranquillement sur son fauteuil.
Son adversaire ne tarde pas à faire son entrée. Flanqué de ses partenaires d’écurie, « Yékini » monte sur le ring en faisait une étreinte à son adversaire. Les lutteurs des deux camps vont toutefois briser cette accalmie en se faisant remarquer par leurs pas de danse.
À Eumeu Sène, lieutenant de Tyson, répondait Yékini Junior par des danses très nourries. Les supporters ne sont pas en reste et se rivalisent par des slogans et piques aussi bruyants pour galvaniser leurs lutteurs.
Après les défis que sont lancés les six lutteurs retenus pour les combats préliminaires du grand combat, les artistes de la place pouvaient jouer leur partition. À la prestation des chanteuses Amy Mbengue, Ngoné Ndiaye « Guéwel », Ndickou Thioune ou encore des danseurs de Ndèye Guèye, c’est El Hadji Mansour Mbaye, président des communicateurs traditionnels de prendre la parole pour réitérer son appel en direction des deux lutteurs pour la réussite de l’événement.
« C’est un événement que l’histoire de la lutte retiendra parce que vous faites partie des lutteurs les plus populaires de votre génération. Ce que vous avez eu ni Falang ni Modou Kane de Thiaroye ne l’ont eu à leur époque. Les cachets de la lutte ont été valorisés grâce à vous », lance-t-il en direction des deux lutteurs.
Il est suivi en cela par le professeur Diop de la transfusion sanguine qui tenait lui l’occasion de réitérer son appel pour le don de sang. Un acte qui donne la possibilité d’accéder au stade le 4 avril. Mais s’ils sont jusque-là restés imperturbables, Yékini va sursauter de son siège, visiblement pressé de faire sa déclaration. Tyson ne tardera pas. La voix suave du chanteur Doudou Seck suivi de celle de la cantatrice sérère Mahé Ndeb titille la sensibilité des deux lutteurs qui esquisse quelques pas de danse. Moment choisi pour les présentateurs de la Rts de lire le palmarès et le parcours des deux lutteurs. Mais entre la volonté du camp de Yékini « Niary Yon » (Pour une deuxième fois) et celui de Tyson « Fi lay yem » (son ascension va cette fois s’arrêter), la réponse et la déclaration des deux lutteurs sur les enjeux de leur confrontation étaient des plus attendues.
« Je suis content d’être devant mon frère. Pour être à son niveau et à mon niveau, il faut faire du chemin et nous l’avons fait. Modestie à part, nous l’avons fait. Comme je l’ai toujours dit et répété, nous sommes des professionnels et nous allons nous retrouver le 4 avril pour faire plaisir au peuple », déclare Tyson, non sans rappeler l’importance du don de sang.
Son adversaire et tombeur en 2006, allait lui emboîter le pas avec son discours aux relents d’apaisement. « Nous avons aujourd’hui une occasion pour rassurer tout le monde sur ce combat. Je salue mon adversaire et frère. Maintenant, il faudra un vainqueur et un vaincu. C’est la loi du sport », dira l’enfant de Bassoul. Le prochain « face to face » est prévu mardi prochain.