Bien avant son retour au Sénégal, le Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds) a appelé, à travers une déclaration vidéo, les Sénégalais à ne pas laisser le scrutin du 24 février 2019 se tenir, si son fils Karim Wade n'était pas candidat. A sa décente d'avion le 7 février dernier, après avoir été "triomphalement" accueilli par ces Sénégalais qui lui ont tout donné, Me Abdoulaye Wade s'est montré encore plus violent dans sa volonté de contrecarrer l'élection présidentielle. "J'appelle tous les jeunes sénégalais à brûler leurs cartes d'électeur. Il faut aller samedi (veille du scrutin) dans les bureaux de vote et les brûler", déclare-t-il devant une foule de militants venus l'accueillir à la permanence Amadou Lamine Badji. La raison de son appel à la violence ? Macky a écarté les deux adversaires les plus sérieux de cette présidentielle, à savoir Khalifa Sall et Karim Wade son fils bien sûr. Tout tourne autour de ce dernier. Si sa candidature était validée par le Conseil constitutionnel, Wade se ficherait carrément du sort réservé à l'ex-maire de Dakar.
Mercredi, alors qu'il présidait la réunion du Comité directeur de son parti, l'ancien Président a encore appelé les Sénégalais à la violence. "Allez assiéger les bureaux de vote. Prenez le fichier électoral, mettez de l'essence et brûlez-le, je serai votre avocat", a-t-il dit. Des propos d'une irresponsabilité notoire.
Doit-on rappeler à ce vieil irresponsable que son éviction de la tête de l'Etat a coûté la vie à plus d'une dizaine de personnes en 2012 (d'ailleurs,justice ne leur est toujours pas rendue à ces pauvres sénégalais) ?
De quel droit et de quelle notoriété se permet-il de convoquer les enfants d'autrui à la confrontation avec les organes répressifs de l'Etat, alors que son fils se la coule douce dans les salons douillets du Qatar. Incapable de revenir au pays qu'il prétend vouloir diriger, pour faire face à ce régime qui le priverait de ses droits ?
Que l'Etat prenne toutes ses responsabilités afin que l'ordre puisse régner avant, pendant et après l'élection présidentielle... si tout se passe dans les règles de l'art bien sûr (parce que le peuple n'acceptera pas non-plus, les bras croisés un coup fourré du régime en place). Que ceux qui décident de suivre ce vieil irresponsable, dans sa logique de brûler le pays, sachent que lui-même n'accepterait jamais que son fils brûle avec.
L'opposition, que Wade le veuille ou non, est bien représentée à cette élection. Ousmane Sonko, Idrissa Seck ou même Issa Sall sont beaucoup plus aptes à renverser le régime de Macky que son facteur virtuel de fils. Non Wade, ne nous vous laisserons pas brûler ce pays...à cause d'un amour paternel démesuré...
Mercredi, alors qu'il présidait la réunion du Comité directeur de son parti, l'ancien Président a encore appelé les Sénégalais à la violence. "Allez assiéger les bureaux de vote. Prenez le fichier électoral, mettez de l'essence et brûlez-le, je serai votre avocat", a-t-il dit. Des propos d'une irresponsabilité notoire.
Doit-on rappeler à ce vieil irresponsable que son éviction de la tête de l'Etat a coûté la vie à plus d'une dizaine de personnes en 2012 (d'ailleurs,justice ne leur est toujours pas rendue à ces pauvres sénégalais) ?
De quel droit et de quelle notoriété se permet-il de convoquer les enfants d'autrui à la confrontation avec les organes répressifs de l'Etat, alors que son fils se la coule douce dans les salons douillets du Qatar. Incapable de revenir au pays qu'il prétend vouloir diriger, pour faire face à ce régime qui le priverait de ses droits ?
Que l'Etat prenne toutes ses responsabilités afin que l'ordre puisse régner avant, pendant et après l'élection présidentielle... si tout se passe dans les règles de l'art bien sûr (parce que le peuple n'acceptera pas non-plus, les bras croisés un coup fourré du régime en place). Que ceux qui décident de suivre ce vieil irresponsable, dans sa logique de brûler le pays, sachent que lui-même n'accepterait jamais que son fils brûle avec.
L'opposition, que Wade le veuille ou non, est bien représentée à cette élection. Ousmane Sonko, Idrissa Seck ou même Issa Sall sont beaucoup plus aptes à renverser le régime de Macky que son facteur virtuel de fils. Non Wade, ne nous vous laisserons pas brûler ce pays...à cause d'un amour paternel démesuré...
Autres articles
-
Gestion fonds Covid-19 : « Je ne suis pas concerné par une quelconque information judiciaire » (Abdoulaye Diouf Sarr)
-
Radiation de Barthelemy Dias : « il y a un parfum de revanche politique dans cette affaire », Me Moussa Diop
-
Révocation de Barthelemy Dias : le préfet aurait agi sous l’Article, L 237 du code électoral, selon Me Moussa Diop,
-
"Les Sénégalais n'accepteront pas la dictature", avertit Mamadou Mbodji, Coordonnateur de F24
-
Vote de budget 2025 à l'Assemblée nationale : voici les ministères qui passeront devant la commission ce dimanche