2ème réunion du Club EVF au lycée J.F. Kennedy à Dakar
Le virus du Vih/sida est dans l’environnement scolaire. Malgré une bonne prise de conscience des risques de contamination du Vih/sida ainsi que des autres infections sexuellement transmissibles, les lycéens sont toujours exposés aux dangers liés à la sexualité. Un questionnaire soumis à 2600 élèves par le sociologue Abibou Diagne Camara a donné des résultats alarmants : 21,5% des garçons âgés entre 16 et 17 ans et 19 et 19 ans avoue avoir déjà eu des rapports sexuels.
Pour mesurer l’ampleur du danger, et la portée des statistiques du sociologue, Abibou Diagne Camara, nous avons effectués un tour dans certains lycées comme Blaise Diagne et J. F. Kennedy.
11h 45. C’est l’heure de la récréation. La cour Blaise Diagne retrouve son ambiance habituelle. Des groupes et groupuscules se forment selon les affinités et donnent lieu à des palabres sur toute sorte de sujets. Ces potaches ne semblent pas étrangers aux questions liées au vih/sida. Ils sont nombreux à en avoir une maîtrise relativement parfaite. Surtout des notions telles que la séropositivité, le dépistage entre autres.
«Le statut de séropositif est une personne qui porte le virus du sida dans son organisme et qui ne l’empêche pas de vaquer à ses préoccupations», a indiqué Ndéye Madjiguène Niane élève en classe de terminale. Interpellée sur ses relations avec son copain, la lycéenne a soutenu n’avoir pas eu de relations sexuelles afin d’éviter les risques de maladie et de compromettre ses études.
Quant aux garçons, ils admettent qu’il devient de plus en plus difficile de résister aux filles à cause de leur tenue vestimentaire et leur qualité de provocatrice. D’aucuns soutiennent que de tels comportements sont imputables à la mode, aux « télénovélas» que les jeunes prennent pour la réalité. Ainsi, la tentation est grande. Moussa Seck, élève en S2 a, pour sa part, avoué avoir entretenu des rapports sexuels avec sa copine sans se protéger. De même pour B. Halladou. La différence avec son compère est que lui, il dit s’être protégé lorsqu’il a eu des rapports sexuels avec sa petite amie.
Dans le même sillage, 60,7% de ces élèves ayant déjà eu des rapports, ne se sont pas protégés et 89,5% ne se protègent que rarement, a relevé le rapport du sociologue.
Clubs EVF, espaces de formation à l’éducation sexuelle pour les élèves
L’école est un lieu de rencontre et de brassage de jeunes de diverses cultures et d’éducation. C’est ce qui explique souvent, en plus de l’enseignement classique, il y a des regroupements qui visent des formations spécifiques. C’est l’un des rôles du club EVF. Le professeur de Sciences de la Vie et de la Terre au lycée J F Kénédy, Mamadou Niang a estimé que l’instauration et la mise en œuvre des clubs EVF dans les lycées peuvent s’avérer comme un grand apport dans la lutte contre ce phénomène.
Il a, à cet effet, admis, que la sexualité en milieu scolaire est une réalité. L’enseignant d’expliquer que «les cas de grossesses non désirés ont considérablement baissé voire même disparu dans le milieu scolaire. Ils doivent ces résultats qui leur ont valu beaucoup de satisfaction aux différentes activités du club EVF avec l’appui des partenaires tels que le GEEP (Groupe pour l’Etude et l’Enseignement de la Population)».
Les activités du club s’articulent atour de la formation des élèves en matière d’éducation sexuelle, de problèmes de l’environnement et éducation en matière de population. Selon Mamadou Niang, «l’éducation sexuelle doit être l’affaire des structures parascolaires tels que les clubs qui sont des lieux privilégiés pour véhiculer des messages». Au lycée J F Kennedy qui a la particularité de n’être fréquenté que par des filles, l’adhésion est systématique à l’exception des élèves du premier cycle qui ne sont pas encore majeures (moins de 18 ans).
Rappelons l’ancienne ministre de la famille, du développement social et de la solidarité nationale, Awa Guèye Kébé a eu à diriger ce club qui, en 2003 n’a enregistré aucun cas séropositif sur sept cents 700 élèves lors d’une cérémonie de dépistage. La prochaine journée de dépistage organisée par le club EVF aura lieu le 8 mars 2009, journée mondiale de la femme tandis que la journée consacrée au don de sang, elle est prévue en janvier au plus tard.
Pour mesurer l’ampleur du danger, et la portée des statistiques du sociologue, Abibou Diagne Camara, nous avons effectués un tour dans certains lycées comme Blaise Diagne et J. F. Kennedy.
11h 45. C’est l’heure de la récréation. La cour Blaise Diagne retrouve son ambiance habituelle. Des groupes et groupuscules se forment selon les affinités et donnent lieu à des palabres sur toute sorte de sujets. Ces potaches ne semblent pas étrangers aux questions liées au vih/sida. Ils sont nombreux à en avoir une maîtrise relativement parfaite. Surtout des notions telles que la séropositivité, le dépistage entre autres.
«Le statut de séropositif est une personne qui porte le virus du sida dans son organisme et qui ne l’empêche pas de vaquer à ses préoccupations», a indiqué Ndéye Madjiguène Niane élève en classe de terminale. Interpellée sur ses relations avec son copain, la lycéenne a soutenu n’avoir pas eu de relations sexuelles afin d’éviter les risques de maladie et de compromettre ses études.
Quant aux garçons, ils admettent qu’il devient de plus en plus difficile de résister aux filles à cause de leur tenue vestimentaire et leur qualité de provocatrice. D’aucuns soutiennent que de tels comportements sont imputables à la mode, aux « télénovélas» que les jeunes prennent pour la réalité. Ainsi, la tentation est grande. Moussa Seck, élève en S2 a, pour sa part, avoué avoir entretenu des rapports sexuels avec sa copine sans se protéger. De même pour B. Halladou. La différence avec son compère est que lui, il dit s’être protégé lorsqu’il a eu des rapports sexuels avec sa petite amie.
Dans le même sillage, 60,7% de ces élèves ayant déjà eu des rapports, ne se sont pas protégés et 89,5% ne se protègent que rarement, a relevé le rapport du sociologue.
Clubs EVF, espaces de formation à l’éducation sexuelle pour les élèves
L’école est un lieu de rencontre et de brassage de jeunes de diverses cultures et d’éducation. C’est ce qui explique souvent, en plus de l’enseignement classique, il y a des regroupements qui visent des formations spécifiques. C’est l’un des rôles du club EVF. Le professeur de Sciences de la Vie et de la Terre au lycée J F Kénédy, Mamadou Niang a estimé que l’instauration et la mise en œuvre des clubs EVF dans les lycées peuvent s’avérer comme un grand apport dans la lutte contre ce phénomène.
Il a, à cet effet, admis, que la sexualité en milieu scolaire est une réalité. L’enseignant d’expliquer que «les cas de grossesses non désirés ont considérablement baissé voire même disparu dans le milieu scolaire. Ils doivent ces résultats qui leur ont valu beaucoup de satisfaction aux différentes activités du club EVF avec l’appui des partenaires tels que le GEEP (Groupe pour l’Etude et l’Enseignement de la Population)».
Les activités du club s’articulent atour de la formation des élèves en matière d’éducation sexuelle, de problèmes de l’environnement et éducation en matière de population. Selon Mamadou Niang, «l’éducation sexuelle doit être l’affaire des structures parascolaires tels que les clubs qui sont des lieux privilégiés pour véhiculer des messages». Au lycée J F Kennedy qui a la particularité de n’être fréquenté que par des filles, l’adhésion est systématique à l’exception des élèves du premier cycle qui ne sont pas encore majeures (moins de 18 ans).
Rappelons l’ancienne ministre de la famille, du développement social et de la solidarité nationale, Awa Guèye Kébé a eu à diriger ce club qui, en 2003 n’a enregistré aucun cas séropositif sur sept cents 700 élèves lors d’une cérémonie de dépistage. La prochaine journée de dépistage organisée par le club EVF aura lieu le 8 mars 2009, journée mondiale de la femme tandis que la journée consacrée au don de sang, elle est prévue en janvier au plus tard.
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