Une femme de 40 ans s'est suicidée avec 16 kilos d'explosifs dans une entreprise fabriquant des feux d'artifice à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), a-t-on appris mercredi auprès de la police.
Cette mère de deux enfants, qui travaillait à Bugat Pyrotechnie jusqu'à sa liquidation judiciaire il y a un an, s'est rendue mardi un peu avant 23h00 dans un bunker de 4 m² de l'entreprise classée Seveso (avec un seuil bas de règles de sécurité particulières), selon le commissariat de police de Villeneuve-sur-Lot.
Elle est passée par le grillage d'enceinte avant d'occulter la caméra de surveillance avec un carton et de fracturer la serrure de l'entrepôt qui avait été changée par le repreneur. L'ancienne employée a ensuite mis le feu à 16 kilos de poudre noire. Elle avait une parfaite connaissance des lieux.
Des morts et des blessés dans la même usine en 2004
Son compagnon, ancien gérant de cette société de pyrotechnie, a entendu une explosion depuis leur maison jouxtant l'entreprise, et a aussitôt prévenu les secours après avoir découvert une lettre manuscrite laissée par sa femme. Une enquête est en cours.
L'entreprise entrepose et assemble des produits pyrotechniques. En 2004, elle fabriquait encore des explosifs et était classée Seveso seuil haut. Le 1er juin de cette même année, deux personnes avaient été tuées et sept autres légèrement blessées lors d'une explosion accidentelle survenue dans cette société, qui était établie en ville depuis sa création en 1896. Un accident en 1976 avait conduit à sa délocalisation à la périphérie du centre-ville, dans une zone rurale.
Cette mère de deux enfants, qui travaillait à Bugat Pyrotechnie jusqu'à sa liquidation judiciaire il y a un an, s'est rendue mardi un peu avant 23h00 dans un bunker de 4 m² de l'entreprise classée Seveso (avec un seuil bas de règles de sécurité particulières), selon le commissariat de police de Villeneuve-sur-Lot.
Elle est passée par le grillage d'enceinte avant d'occulter la caméra de surveillance avec un carton et de fracturer la serrure de l'entrepôt qui avait été changée par le repreneur. L'ancienne employée a ensuite mis le feu à 16 kilos de poudre noire. Elle avait une parfaite connaissance des lieux.
Des morts et des blessés dans la même usine en 2004
Son compagnon, ancien gérant de cette société de pyrotechnie, a entendu une explosion depuis leur maison jouxtant l'entreprise, et a aussitôt prévenu les secours après avoir découvert une lettre manuscrite laissée par sa femme. Une enquête est en cours.
L'entreprise entrepose et assemble des produits pyrotechniques. En 2004, elle fabriquait encore des explosifs et était classée Seveso seuil haut. Le 1er juin de cette même année, deux personnes avaient été tuées et sept autres légèrement blessées lors d'une explosion accidentelle survenue dans cette société, qui était établie en ville depuis sa création en 1896. Un accident en 1976 avait conduit à sa délocalisation à la périphérie du centre-ville, dans une zone rurale.
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