Le procès a débuté par un cri de cœur. « Vous avez détruit ma vie, en plus vous ne racontez que des contres vérités. A cause de vous, j’ai arrêté les études… », hurle K. Diarra, âgé de 11 ans au moment des faits. Et pour ce qu’elle a subi, K. Diarra a réclamé 10 millions de F CFA en guise de dommages et intérêts. Pour rappel, les faits remontent en 2006. Selon le Procès Verbal (PV), d’enquête préliminaire, ce jour-là, grande a été la surprise de la mère de la victime lorsqu’elle a retrouvé sa fille qui a disparu au domicile du surveillant du CEM SIS à SICAP, I. S. Barro, 59 ans. Interrogée, K. Dirra confie à sa génitrice avoir entretenu des relations sexuelles avec le prévenu. De son côté, le prévenu a déclaré qu’il remettait des pièces qui n’ont jamais dépassé 500 F CFA à K. Diarra et qu’il ignorait que celle-ci était vierge avant de la pénétrer. Se défendant, le surveillant célibataire sans enfant depuis toujours, a contesté les faits.
Et Me Borso Pouye de faire savoir que son client ne jouit pas de toutes ses facultés mentales depuis 1984, « C’est pourquoi les filles profitaient de son état pour envahir son domicile… ». Avant de poursuivre : « le certificat médical daté du 13 septembre 2006 a établi une déchirure ancienne. La fille a même confessé qu’elle a eu un rapport sexuel avec un homme de son âge au village et qu’elle avait saigné… », note la robe noir avant de plaider la relaxe. Le juge rendra sa décision le 20 mai prochain, dit le journal "libération".
Et Me Borso Pouye de faire savoir que son client ne jouit pas de toutes ses facultés mentales depuis 1984, « C’est pourquoi les filles profitaient de son état pour envahir son domicile… ». Avant de poursuivre : « le certificat médical daté du 13 septembre 2006 a établi une déchirure ancienne. La fille a même confessé qu’elle a eu un rapport sexuel avec un homme de son âge au village et qu’elle avait saigné… », note la robe noir avant de plaider la relaxe. Le juge rendra sa décision le 20 mai prochain, dit le journal "libération".