«L'affaire a été déposée en Décembre 2015 au nom de quatre (4) journalistes gambiens exilés dont les droits, y compris leurs droits à la liberté d'expression, ont été violés par la Gambie par l'application des lois qui criminalisent la diffamation, la sédition et de fausses nouvelles dans le pays. Deux (2) des journalistes ont également été soumis à la torture après leur arrestation », lit-on dans le communiqué parvenu à Pressafrik.com.
L’audience a lieu ce mardi à la Cour de justice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l'Ouest (CEDEAO), en Côte d'Ivoire.
Avocat nigérian Noah Ajare, agissant pour les requérants, a déclaré que «cette affaire offre à la Cour de la CEDEAO une occasion de bâtir sur sa jurisprudence relative à la liberté de presse en Gambie. De plus, nous espérons que la Cour va plus loin que ces cas précédents en considérant le cadre législatif qui est lui - même utilisé comme un outil par la Gambie pour étouffer les reportages critiques du président et du gouvernement».
La Fédération des journalistes africains, le bureau africain de la Fédération internationale des journalistes, apportent leur soutien «en tant que représentant de tous les journalistes gambiens dont les droits ont été, et continuent d'être, violés par le maintien et l'application de ces lois. Ceci est la première fois que les lois de la Gambie concernant la diffamation, la sédition et de fausses nouvelles, ont été contestées devant un tribunal international».
«L'affaire devant la Cour de la CEDEAO aujourd'hui soulève des questions sérieuses concernant le traitement des journalistes en Gambie», a déclaré Maria Luisa Rogerio, Présidente de la Fédération des journalistes africains. Un jugement positif de la Cour de la CEDEAO aiderait non seulement à résoudre la crise du journalisme en Gambie, mais aussi de promouvoir le droit à la liberté d'expression et liberté de la presse dans la région en général. Cela devrait finalement favoriser l'environnement juridique nécessaire à nos membres d'exercer librement leur activité journalistique d'une importance vitale ».
Lors de l'audience préliminaire, ce mardi, le tribunal examinera les questions relatives à la recevabilité de l'affaire et examinera également les demandes pour une audience accélérée. Les demandes ont été déposées par le Rapporteur spécial des Nations Unies pour la liberté d'opinion et d'expression (David Kaye) et une coalition de huit (8) organisations de défense des droits qui ont tous exprimé un intérêt à intervenir dans l'affaire.
La FAJ représente 50.000 journalistes en Afrique.
L’audience a lieu ce mardi à la Cour de justice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l'Ouest (CEDEAO), en Côte d'Ivoire.
Avocat nigérian Noah Ajare, agissant pour les requérants, a déclaré que «cette affaire offre à la Cour de la CEDEAO une occasion de bâtir sur sa jurisprudence relative à la liberté de presse en Gambie. De plus, nous espérons que la Cour va plus loin que ces cas précédents en considérant le cadre législatif qui est lui - même utilisé comme un outil par la Gambie pour étouffer les reportages critiques du président et du gouvernement».
La Fédération des journalistes africains, le bureau africain de la Fédération internationale des journalistes, apportent leur soutien «en tant que représentant de tous les journalistes gambiens dont les droits ont été, et continuent d'être, violés par le maintien et l'application de ces lois. Ceci est la première fois que les lois de la Gambie concernant la diffamation, la sédition et de fausses nouvelles, ont été contestées devant un tribunal international».
«L'affaire devant la Cour de la CEDEAO aujourd'hui soulève des questions sérieuses concernant le traitement des journalistes en Gambie», a déclaré Maria Luisa Rogerio, Présidente de la Fédération des journalistes africains. Un jugement positif de la Cour de la CEDEAO aiderait non seulement à résoudre la crise du journalisme en Gambie, mais aussi de promouvoir le droit à la liberté d'expression et liberté de la presse dans la région en général. Cela devrait finalement favoriser l'environnement juridique nécessaire à nos membres d'exercer librement leur activité journalistique d'une importance vitale ».
Lors de l'audience préliminaire, ce mardi, le tribunal examinera les questions relatives à la recevabilité de l'affaire et examinera également les demandes pour une audience accélérée. Les demandes ont été déposées par le Rapporteur spécial des Nations Unies pour la liberté d'opinion et d'expression (David Kaye) et une coalition de huit (8) organisations de défense des droits qui ont tous exprimé un intérêt à intervenir dans l'affaire.
La FAJ représente 50.000 journalistes en Afrique.