Violence dans l'arène: le CNG retire les licences de Boy Niang, de son manager et de son écurie

Après les scènes de violences qui ont émaillé le face-à-face entre Zoss et Boy Niang, le Comité national gestion (CNG) de lutte est monté au créneau hier, lundi, pour prendre des mesures conservatoires en l'endroit des lutteurs accusés. En attendant la comparution des différentes parties et l'officialisation d'une sanction qui sera définitive, l'instance dirigeante a décidé de retirer la licence de Boy Niang, de son manager et de son écurie.



Après les condamnations et les médiations entreprises dans l'affaire opposant Zoss de l'écurie  Door Doraat à Boy Niang 2,  le Cng  a été prompt dans sa réaction avec les mesures conservatoires qu'il a prises hier, à l'encontre des principaux mis en cause.

A l'issue de sa réunion hebdomadaire tenue hier, lundi 23 juillet, l'instance dirigée par le docteur Alioune Sarr n'y est pas allée de main morte en retirant  tout bonnement la licence  de Boy Niang, ainsi que celui de son manager et de son écurie De Gaulle. Boy Niang a été désigné  comme le principal agresseur de Zoss qui  a été évacué aux urgences de l'hôpital de Grand Yoff suite à un coup de bâton reçu sur la tête.

Le lutteur Pikinois va ainsi, dans les prochaines heures, comparaître devant le bureau de l'instance dirigeante pour être entendu sur cette affaire survenue vendredi dernier dans les locaux de la Rts et qui a pris des proportions inquiétantes en jetant l'émoi dans le milieu de la lutte.

Zoss et son manager vont également passer devant la commission du Cng ainsi que les témoins oculaires tels le journaliste Malick Thiandoum  qui a tenu à retirer la plainte qu'elle avait déposée contre De Gaulle, père du lutteur Boy Niang.

Le Cng ne s'est pas limité aux seuls lutteurs. En attendant  d'officialiser les sanctions  avant la fin de cette semaine, l'instance dirigeante de la lutte a décidé, en concertation avec le ministre des sports El Hadji Malick Gackou, de surseoir à l'organisation du face à face jusqu'à nouvel ordre. Des manifestations qui sont désignées comme la source des violences  notées dans l'arène.
 
Avec Sudonline

Mamadou Sakhir Ndiaye

Mardi 24 Juillet 2012 11:07


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