photo AFP
L’arme des faibles fait des émules dans la campagne électorale. La violence est l’arme des faibles. Cet adage cité à corps et à cri par nos hommes politiques n’est toujours pas ancré dans les esprits. Tout au plus, il n’est qu’un vain slogan servant à argumenter. A amuser simplement la galerie. A peine la campagne électorale pour les élections locales commencée que la violence électorale reprend le dessus. On dirait qu’en ces temps de compétitions électorales, l’intolérance, pire encore la barbarie est la chose la mieux partagée dans les QG de campagne.
Après Camberène, Linguère, Mboro, Kolda entre dans la danse. Des militants de deux coalitions rivales ont fait parler leurs muscles dans de sanglants affrontements qui ont fait cinq blessés. Face à la recrudescence de ce fléau en passe de devenir un argument électoral, il est urgent que les sentinelles de la démocratie tire la sonnette d’alarme. Certains pays ont été mis à feu et à sang suite à des violences du même genre. L’exemple du Kenya, du Zimbabwe et de la Côte d’ivoire sont encore frais dans les mémoires.
Au Sénégal, on assiste à la banalisation de l’usage de la violence pour solder des comptes. Des jeunes de Kédougou minés par le chômage et écœurés par l’exploitation des ressources naturelles de leur région trouvent dans la violence un moyen pour arriver à leur fin. Bilan : deux morts dont un par balle, plusieurs blessés et des jeunes emprisonnés. Des militants jaloux de la popularité d’un leader politique envahissent sa demeure qu’ils saccagent au passage tout en incendiant son véhicule. Cela s’est passé le 03 mars à Mboro. Babacar Mbengue responsable de l’Alliance Jëf Jël a échappé à la mort. Des militants libéraux en furie lui en voulait à mort. Inacceptable dans un pays de droit !
Pourtant après ces actes odieux, l’escalade continue. Le pare-brise du véhicule d’un responsable libéral a volé en éclat à Linguère, deux véhicules appartenant à Bécaye Diop, le maire sortant de Kolda ont été incendiés ce mercredi à Kolda, cinq personnes ont été blessées. Le véhicule d’un proche d’Ousmane Tanor Dieng a subi le même sort aux Parcelles Assainies. Une pluie de pierre a accueilli le maire sortant de Dakar à l’occasion d’un meeting organisé à Camberène. Nos hommes politiques sont-ils à court d’arguments pour faire parler les muscles de leurs partisans, souvent des mastodontes qui ont leur place dans l’arène.
Des organismes comme Amnesty International, la Société civile et la classe maraboutique ne devraient pas se complaire dans une position de spectateur. Il est temps de dire halte à la violence avant qu’il ne soit trop tard.
Après Camberène, Linguère, Mboro, Kolda entre dans la danse. Des militants de deux coalitions rivales ont fait parler leurs muscles dans de sanglants affrontements qui ont fait cinq blessés. Face à la recrudescence de ce fléau en passe de devenir un argument électoral, il est urgent que les sentinelles de la démocratie tire la sonnette d’alarme. Certains pays ont été mis à feu et à sang suite à des violences du même genre. L’exemple du Kenya, du Zimbabwe et de la Côte d’ivoire sont encore frais dans les mémoires.
Au Sénégal, on assiste à la banalisation de l’usage de la violence pour solder des comptes. Des jeunes de Kédougou minés par le chômage et écœurés par l’exploitation des ressources naturelles de leur région trouvent dans la violence un moyen pour arriver à leur fin. Bilan : deux morts dont un par balle, plusieurs blessés et des jeunes emprisonnés. Des militants jaloux de la popularité d’un leader politique envahissent sa demeure qu’ils saccagent au passage tout en incendiant son véhicule. Cela s’est passé le 03 mars à Mboro. Babacar Mbengue responsable de l’Alliance Jëf Jël a échappé à la mort. Des militants libéraux en furie lui en voulait à mort. Inacceptable dans un pays de droit !
Pourtant après ces actes odieux, l’escalade continue. Le pare-brise du véhicule d’un responsable libéral a volé en éclat à Linguère, deux véhicules appartenant à Bécaye Diop, le maire sortant de Kolda ont été incendiés ce mercredi à Kolda, cinq personnes ont été blessées. Le véhicule d’un proche d’Ousmane Tanor Dieng a subi le même sort aux Parcelles Assainies. Une pluie de pierre a accueilli le maire sortant de Dakar à l’occasion d’un meeting organisé à Camberène. Nos hommes politiques sont-ils à court d’arguments pour faire parler les muscles de leurs partisans, souvent des mastodontes qui ont leur place dans l’arène.
Des organismes comme Amnesty International, la Société civile et la classe maraboutique ne devraient pas se complaire dans une position de spectateur. Il est temps de dire halte à la violence avant qu’il ne soit trop tard.