« Chroniques Sénégalaises, Tome 1 » est un essai écrit par Michel Mignot, publié aux éditions Le Lys Bleu en mai 2024. Pour cette cinquième production, le docteur en anthropologie a mené des recherches approfondies, aussi riches qu’instructives, portant spécifiquement sur la société sénégalaise. Sa chronique, qui repose sur une approche pédagogique et documentée au cours d’une décennie, lui a permis d'explorer diverses disciplines telles que l'anthropologie, la sociologie, le journalisme et la libre pensée.
Cet ouvrage a été conçu à partir d'une compilation d'études sociétales, d'analyses de médias écrits et de références documentaires. Parmi les thématiques abordées par l'auteur, on peut notamment souligner les violences faites aux femmes dans la société sénégalaise.
À la page 47 de son essai, Michel Mignot place la femme au cœur de sa réflexion, soulignant son rôle incontournable. Il décrit cette femme avec des valeurs humaines exceptionnelles telles que la piété, la docilité, la générosité, la discrétion, la ferveur et la résilience, entre autres.
Cependant, l'auteur ne néglige pas de se dresser en vaillant défenseur de ces jeunes filles écolières ambitieuses, dont l'avenir demeure pourtant incertain.
La femme sénégalaise : une véritable battante qui, malgré sa beauté et sa générosité inestimable, se retrouve confrontée à des situations atroces pouvant porter atteinte à sa dignité humaine.
L'auteur a dénoncé les violences que subissent ces femmes au quotidien à travers : l’excision, le mariage forcé, les grossesses précoces, la déscolarisation, les harcèlements sexuels, les viols...
Dans ses « chroniques Sénégalaises » figure des articles révélant la pratique de l’excision avec ses innombrables conséquences avec des témoignages choquants.
En effet, il cite Seneweb dans sa publication du 13 juin 2019 évoquant le cas de Marième qui a été victime d’une excision alors qu’elle avait entre 7, 8 ans. L’excision était suivie d'une infibulation pour respecter la tradition et proscrire tout rapport avant le mariage. A 34 ans, en 2019, mariée depuis cinq ans, sa vie sexuelle est compromise même si un gynécologue lui a levé la suture de son vagin : « Mes rapports sexuels sont très difficiles, le sexe est serré, ce qui fait que c'est douloureux. Finalement je fuis mon mari », confie la victime.
Elle raconte : «Le 30 septembre 2021, Dame K. Diallo décide d'exciser ses deux filles, âgées de 7 et 4 ans. Elle sollicite les services de la sexagénaire, M. Camara, qui s'exécute moyennant 5000 francs par fillette. Alerté, le chef de quartier avise la gendarmerie de Tivaouane Peul. Une perquisition effectuée dans la chambre permet aux enquêteurs de saisir un seau contenant des lames, du coton et des produits destinés à l'opération. Poursuivies pour mutilation génitale et complicité dudit chef, les prévenues ont été traduites hier, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Je n'ai fait que perpétuer une tradition. Je suis née en Guinée Conakry. Je ne savais pas que l'excision est interdite au Sénégal » a déclaré la dame dans une publication datant du 6 octobre 2021. Alors que la loi pénale a déjà réglé la question de la mutilation au Sénégal depuis le 21 juillet 1965 précisément en son article 299.
Monsieur Mignot a également orienté ses travaux de recherche vers le mariage forcé avec son lot de victimes comme le rapporte le livre à travers cet article de Dakar actu datant du 2 juillet 2020 qui explique ainsi, le cas de Aka, une jeune fille de 13 ans qui a préféré se suicider pour ne pas subir le mariage forcé que sa grand-mère voulait lui imposé faute d’appui dans sa famille. Les faits se sont produits à Fediop dans le département de Linguère.
A cela s’ajoutent les grossesses précoces, les harcèlements sexuels et les viols. Des sujets sensibles qui déstabilisent le quotidien de la junte féminine.
Pour ce qui est de la grossesse précoce, la situation est plus qu'alarmante. Dans un CEM (Collège d'Enseignement Moyen) du département de Bignona, six cas de grossesse ont été enregistrés. Dans la communauté rurale de Djinaki, presque 72 cas de grossesse ont été recensés. Dans l'ensemble du département de Bignona, cela fait 196 cas de grossesse... « Parfois, vous rencontrez des filles adolescentes de 11 à 12 ans », témoigne l'ONG TOSTAN, dans un article de SeneNews publié le 29 septembre 2013.
De plus, les mariages précoces /forcés figurent parmi les obstacles « au maintien des filles à l’école » note Rokhaya Cissé dans son rapport d’étude de décembre 2019.
Dans un autre registre, l'auteur aborde la question des harcèlements sexuels dans les réseaux sociaux. Senenews dans sa parution du 7 mai 2018 informe que la plateforme de lutte contre la cybercriminalité de la Section de recherches de la gendarmerie nationale a déféré 13 personnes devant les tribunaux pour ces infractions : " chantage, harcèlements sexuels via les réseaux sociaux ''.
Mais le plus ahurissant des harcèlements reste celui effectué par un Imam à l'endroit des gamines de 4 ans. Ce dernier aurait obligé ses mômes à lui faire la fellation dans des toilettes de Keur Massar rapporte l'Observateur dans son article du 3 juillet 2019.
En revanche, les viols ne sont pas en reste dans les innombrables violences que subissent les femmes et les jeunes filles.
« Pudeur, rejet et marginalisation des victimes (...) Presque les 2/3 des cas de viols et d' incestes ne parviennent pas au tribunal (...) Marabouts, gendarmes, enseignants, oncles ou parents proches, dans neuf cas sur dix, cela se passe dans les maisons et il est difficile d' en parler, même si les mentalités sont en train de changer. » annonçait (Fatimata Sow, en 2013). Seneweb dans son article du 2 août infomait à ces lecteurs que Sitor Ndour, responsable APR a été accusé de détournement de mineure sur une fille de 16 ans.
À cela s'ajoute l'arrestation d'un autre responsable de l' APR Abdou Mbengue, après qu'il ait violé sa nièce de 17 ans à kolda rapporte Dakaractu, le 30 juillet 2022.
Cet ouvrage a été conçu à partir d'une compilation d'études sociétales, d'analyses de médias écrits et de références documentaires. Parmi les thématiques abordées par l'auteur, on peut notamment souligner les violences faites aux femmes dans la société sénégalaise.
À la page 47 de son essai, Michel Mignot place la femme au cœur de sa réflexion, soulignant son rôle incontournable. Il décrit cette femme avec des valeurs humaines exceptionnelles telles que la piété, la docilité, la générosité, la discrétion, la ferveur et la résilience, entre autres.
Cependant, l'auteur ne néglige pas de se dresser en vaillant défenseur de ces jeunes filles écolières ambitieuses, dont l'avenir demeure pourtant incertain.
La femme sénégalaise : une véritable battante qui, malgré sa beauté et sa générosité inestimable, se retrouve confrontée à des situations atroces pouvant porter atteinte à sa dignité humaine.
L'auteur a dénoncé les violences que subissent ces femmes au quotidien à travers : l’excision, le mariage forcé, les grossesses précoces, la déscolarisation, les harcèlements sexuels, les viols...
Dans ses « chroniques Sénégalaises » figure des articles révélant la pratique de l’excision avec ses innombrables conséquences avec des témoignages choquants.
En effet, il cite Seneweb dans sa publication du 13 juin 2019 évoquant le cas de Marième qui a été victime d’une excision alors qu’elle avait entre 7, 8 ans. L’excision était suivie d'une infibulation pour respecter la tradition et proscrire tout rapport avant le mariage. A 34 ans, en 2019, mariée depuis cinq ans, sa vie sexuelle est compromise même si un gynécologue lui a levé la suture de son vagin : « Mes rapports sexuels sont très difficiles, le sexe est serré, ce qui fait que c'est douloureux. Finalement je fuis mon mari », confie la victime.
Elle raconte : «Le 30 septembre 2021, Dame K. Diallo décide d'exciser ses deux filles, âgées de 7 et 4 ans. Elle sollicite les services de la sexagénaire, M. Camara, qui s'exécute moyennant 5000 francs par fillette. Alerté, le chef de quartier avise la gendarmerie de Tivaouane Peul. Une perquisition effectuée dans la chambre permet aux enquêteurs de saisir un seau contenant des lames, du coton et des produits destinés à l'opération. Poursuivies pour mutilation génitale et complicité dudit chef, les prévenues ont été traduites hier, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Je n'ai fait que perpétuer une tradition. Je suis née en Guinée Conakry. Je ne savais pas que l'excision est interdite au Sénégal » a déclaré la dame dans une publication datant du 6 octobre 2021. Alors que la loi pénale a déjà réglé la question de la mutilation au Sénégal depuis le 21 juillet 1965 précisément en son article 299.
Monsieur Mignot a également orienté ses travaux de recherche vers le mariage forcé avec son lot de victimes comme le rapporte le livre à travers cet article de Dakar actu datant du 2 juillet 2020 qui explique ainsi, le cas de Aka, une jeune fille de 13 ans qui a préféré se suicider pour ne pas subir le mariage forcé que sa grand-mère voulait lui imposé faute d’appui dans sa famille. Les faits se sont produits à Fediop dans le département de Linguère.
A cela s’ajoutent les grossesses précoces, les harcèlements sexuels et les viols. Des sujets sensibles qui déstabilisent le quotidien de la junte féminine.
Pour ce qui est de la grossesse précoce, la situation est plus qu'alarmante. Dans un CEM (Collège d'Enseignement Moyen) du département de Bignona, six cas de grossesse ont été enregistrés. Dans la communauté rurale de Djinaki, presque 72 cas de grossesse ont été recensés. Dans l'ensemble du département de Bignona, cela fait 196 cas de grossesse... « Parfois, vous rencontrez des filles adolescentes de 11 à 12 ans », témoigne l'ONG TOSTAN, dans un article de SeneNews publié le 29 septembre 2013.
De plus, les mariages précoces /forcés figurent parmi les obstacles « au maintien des filles à l’école » note Rokhaya Cissé dans son rapport d’étude de décembre 2019.
Dans un autre registre, l'auteur aborde la question des harcèlements sexuels dans les réseaux sociaux. Senenews dans sa parution du 7 mai 2018 informe que la plateforme de lutte contre la cybercriminalité de la Section de recherches de la gendarmerie nationale a déféré 13 personnes devant les tribunaux pour ces infractions : " chantage, harcèlements sexuels via les réseaux sociaux ''.
Mais le plus ahurissant des harcèlements reste celui effectué par un Imam à l'endroit des gamines de 4 ans. Ce dernier aurait obligé ses mômes à lui faire la fellation dans des toilettes de Keur Massar rapporte l'Observateur dans son article du 3 juillet 2019.
En revanche, les viols ne sont pas en reste dans les innombrables violences que subissent les femmes et les jeunes filles.
« Pudeur, rejet et marginalisation des victimes (...) Presque les 2/3 des cas de viols et d' incestes ne parviennent pas au tribunal (...) Marabouts, gendarmes, enseignants, oncles ou parents proches, dans neuf cas sur dix, cela se passe dans les maisons et il est difficile d' en parler, même si les mentalités sont en train de changer. » annonçait (Fatimata Sow, en 2013). Seneweb dans son article du 2 août infomait à ces lecteurs que Sitor Ndour, responsable APR a été accusé de détournement de mineure sur une fille de 16 ans.
À cela s'ajoute l'arrestation d'un autre responsable de l' APR Abdou Mbengue, après qu'il ait violé sa nièce de 17 ans à kolda rapporte Dakaractu, le 30 juillet 2022.
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