Relativement à la presse de ces seize pays, deux cents quatre (204) cas de violences faites aux filles ont été relevées pour la trimestre Avril Mai Juin contre deux cent quinze (215) pour la trimestre passée. Le Sénégal est à la tête avec quarante et un (41) cas pour cette publication contre quarante (40) lors de la dernière enquête. De juillet 2009 à juin 2010 sept cent quatre vingt et un (781) cas ont été enregistrés. (Cinq (05) quotidiens sont ciblés dans la presse nationale : Le Soleil, L’Observateur, Le Quotidien, Sud Quotidien et Walfadjiri.
Les cas de violences sexuelles sont les plus nombreux. Et l’organisation rappelle que : « les violences sont définies comme toutes les formes de brutalité (physique, mentale, psychologique, verbale, émotionnelle, directe, indirecte, etc.) faites aux filles âgées de moins de 18 ans, scolarisées ou en âge d’être scolarisées. La violence peut avoir lieu aussi bien à la maison(travaux domestiques, punitions, maltraitances,viols, mutilations sexuelles et autres pratiques traditionnelles néfastes à la fille), à l’école (punitions, discriminations,violences physiques et verbales) que dans la rue .Sont aussi considérés les cas de grossesse précoce, l’exhibition sexuelle, le harcèlement sexuel,l’attentat à la pudeur, l’infection au VIH suite à un viol, les mariages précoces/forcés, l’avortement forcé, la prostitution forcée, le travail forcé, la sélection prénatale en fonction du sexe ».
Même si ces affaires ne sont pas l’apanage des quartiers populaires, c’est là où le plus grand nombre est enregistré. L’enquête relève par exemple pour le Sénégal, les quartiers sinistrés de Dakar et sa périphérie (Jaxaay, Boune). « Le quartier de Jaxaay a été créé en 2006 après des inondations dans la banlieue de Dakar. Il est peuplé de sinistrés vivant dans des conditions précaires. Plusieurs cas de viols dans cette zone nous ont été rapportés depuis le début de l’enquête médiatique », rapporte la publication.
Le mode de traitement de la violence au Sénégal par la presse est apprécié par les auteurs de l’enquête même si des améliorations peuvent encore apportées. « Les cas de violence sont analysés comme des faits banals. Ce traitement journalistique tend à amoindrir la gravité des violences sexuelles et physiques qui constituent une véritable atteinte aux droits des filles. Cependant, nous remarquons que les journaux sénégalais traitent sérieusement les thèmes des pratiques traditionnelles néfastes (excision, mariages précoces) à la scolarisation des filles ».
« Une année c’est certes peu pour évaluer le phénomène des violences faites aux filles en milieu scolaire. Mais, c’est suffisant pour confirmer le constat que les filles sont les principales victimes de violences de différentes natures à la maison, à l’école et sur le chemin de l’école : 778 articles traitant des violences faites aux filles ont été collectés en l’espace d’une année dans une quarantaine de quotidiens couvrant 18 pays. Si nous considérons que la couverture médiatique et les plaintes enregistrées sont loin de représenter l’étendue du phénomène, alors notre inquiétude quant au maintien des filles à l’école ne peut qu’augmente », fait remarquer le rapport.
Les cas de violences sexuelles sont les plus nombreux. Et l’organisation rappelle que : « les violences sont définies comme toutes les formes de brutalité (physique, mentale, psychologique, verbale, émotionnelle, directe, indirecte, etc.) faites aux filles âgées de moins de 18 ans, scolarisées ou en âge d’être scolarisées. La violence peut avoir lieu aussi bien à la maison(travaux domestiques, punitions, maltraitances,viols, mutilations sexuelles et autres pratiques traditionnelles néfastes à la fille), à l’école (punitions, discriminations,violences physiques et verbales) que dans la rue .Sont aussi considérés les cas de grossesse précoce, l’exhibition sexuelle, le harcèlement sexuel,l’attentat à la pudeur, l’infection au VIH suite à un viol, les mariages précoces/forcés, l’avortement forcé, la prostitution forcée, le travail forcé, la sélection prénatale en fonction du sexe ».
Même si ces affaires ne sont pas l’apanage des quartiers populaires, c’est là où le plus grand nombre est enregistré. L’enquête relève par exemple pour le Sénégal, les quartiers sinistrés de Dakar et sa périphérie (Jaxaay, Boune). « Le quartier de Jaxaay a été créé en 2006 après des inondations dans la banlieue de Dakar. Il est peuplé de sinistrés vivant dans des conditions précaires. Plusieurs cas de viols dans cette zone nous ont été rapportés depuis le début de l’enquête médiatique », rapporte la publication.
Le mode de traitement de la violence au Sénégal par la presse est apprécié par les auteurs de l’enquête même si des améliorations peuvent encore apportées. « Les cas de violence sont analysés comme des faits banals. Ce traitement journalistique tend à amoindrir la gravité des violences sexuelles et physiques qui constituent une véritable atteinte aux droits des filles. Cependant, nous remarquons que les journaux sénégalais traitent sérieusement les thèmes des pratiques traditionnelles néfastes (excision, mariages précoces) à la scolarisation des filles ».
« Une année c’est certes peu pour évaluer le phénomène des violences faites aux filles en milieu scolaire. Mais, c’est suffisant pour confirmer le constat que les filles sont les principales victimes de violences de différentes natures à la maison, à l’école et sur le chemin de l’école : 778 articles traitant des violences faites aux filles ont été collectés en l’espace d’une année dans une quarantaine de quotidiens couvrant 18 pays. Si nous considérons que la couverture médiatique et les plaintes enregistrées sont loin de représenter l’étendue du phénomène, alors notre inquiétude quant au maintien des filles à l’école ne peut qu’augmente », fait remarquer le rapport.