L’étude médiatique menée par l’Ong Action Aid a permis de compiler et d’analyser dans les médias nationaux de 18 pays, où elle a des bureaux, les cas de violences faites aux filles en milieu scolaire (VFMS) comme obstacle à l’accès, au maintien et au succès à l’école. Au total 574 cas ont été répertoriés du 1er juillet 2009 au 31 mars 2010 dans les 18 pays. Le Sénégal occupe la première place avec 124 cas (sur cinq quotidiens), suivi du Kenya 103 cas (sur trois quotidiens), de la Gambie 89 cas (sur un quotidien), du Ghana 79 cas (sur cinq quotidiens).
Le juriste Mame Ngor Diouf qui a exposé sur les instruments juridiques de protection des enfants a invité les journalistes à ne pas déclarer à la hâte un viol sans enquête judiciaire préalable, mais parler d’attentat à la pudeur ou d’abus sexuel. « Seul le juge est habilité a déclaré un viol » a-t-il souligné.
Les victimes quant à elles doivent se présenter à l’établissement de santé dans les 72 heures qui suivent le viol pour la collecte des preuves. « Il faut laisser intacts tous les éléments susceptibles de constituer des preuves de viol tels que les cheveux, les habits déchirés, les taches de sperme et de sang etc….et mettre l’accent sur le suivi psychosocial » a soutenu Kandakhassé Kanouté consultante en santé de la reproduction. Et le juge Mame Ngor Diouf d’ajouter que « chaque nouvelle répétition du drame constitue une nouvelle agression » dans le cadre de l’enquête d’où la nécessité de trouver d’autres méthodes.
Le juriste Mame Ngor Diouf qui a exposé sur les instruments juridiques de protection des enfants a invité les journalistes à ne pas déclarer à la hâte un viol sans enquête judiciaire préalable, mais parler d’attentat à la pudeur ou d’abus sexuel. « Seul le juge est habilité a déclaré un viol » a-t-il souligné.
Les victimes quant à elles doivent se présenter à l’établissement de santé dans les 72 heures qui suivent le viol pour la collecte des preuves. « Il faut laisser intacts tous les éléments susceptibles de constituer des preuves de viol tels que les cheveux, les habits déchirés, les taches de sperme et de sang etc….et mettre l’accent sur le suivi psychosocial » a soutenu Kandakhassé Kanouté consultante en santé de la reproduction. Et le juge Mame Ngor Diouf d’ajouter que « chaque nouvelle répétition du drame constitue une nouvelle agression » dans le cadre de l’enquête d’où la nécessité de trouver d’autres méthodes.