Routes barricadées, pneus incendiés, circulation perturbée sur certaines artères de la ville de Ouagadougou. Cette colère des jeunes et des femmes fait suite à la mort d’une jeune fille tuée par balles. Elle aurait été abattue par son ex-petit ami, militaire de son état au régiment de Sécurité présidentielle.
Une amie de la victime témoignage de l'horreur de la scène de crime : « Je l’ai vu entrer. J’ai entendu les trois coups de feu. J’ai couru pour venir. Les gens, ils m’ont dit de ne pas y aller. Il a pris son fusil. Il l’a posé derrière son dos et puis il marchait. Moi, j’ai l’impression que je suivais un fil. Quand j’ai couru, je suis venue voir la fille, là, dans le sang, sa tête était ouverte... ».
Une délégation des autorités politiques s’est rendue dans la famille. Ali Ouédraogo, Haut commissaire de la province du Kadiogo a assuré que tous les moyens seront déployés pour retrouver le coupable en fuite : « On ne peut pas protéger d'actes comme celui-là, ce n’est pas possible... on fera tout pour que, vraiment, l’intéressé soit traduit en justice ».
Le calme est revenu dans la ville. Mais les parents et amis de la victime exigent toute la lumière sur ce meurtre, car, disent-ils, ce n’est pas la première fois que les militaires sont cités dans des affaires, sans être inquiétés par la justice.
Source : Rfi.fr
Une amie de la victime témoignage de l'horreur de la scène de crime : « Je l’ai vu entrer. J’ai entendu les trois coups de feu. J’ai couru pour venir. Les gens, ils m’ont dit de ne pas y aller. Il a pris son fusil. Il l’a posé derrière son dos et puis il marchait. Moi, j’ai l’impression que je suivais un fil. Quand j’ai couru, je suis venue voir la fille, là, dans le sang, sa tête était ouverte... ».
Une délégation des autorités politiques s’est rendue dans la famille. Ali Ouédraogo, Haut commissaire de la province du Kadiogo a assuré que tous les moyens seront déployés pour retrouver le coupable en fuite : « On ne peut pas protéger d'actes comme celui-là, ce n’est pas possible... on fera tout pour que, vraiment, l’intéressé soit traduit en justice ».
Le calme est revenu dans la ville. Mais les parents et amis de la victime exigent toute la lumière sur ce meurtre, car, disent-ils, ce n’est pas la première fois que les militaires sont cités dans des affaires, sans être inquiétés par la justice.
Source : Rfi.fr
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