Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Viols de 3 femmes espagnoles : "Ces actions horribles ne reflètent pas la Casamance et vont bloquer le Tourisme"

Le président du Syndicat des opérateurs touristiques de la Casamance ( SOTC) dénonce avec la dernière énergie ces actes « horribles ». Augustin Diatta se dit inquiet face à cette situation qui risque de porter un sérieux coup à leurs activités. Il invite toutefois, l’Etat à stopper ceux qui veulent plomber le tourisme qui commence à peine à renaître.



Vingt (20) jours après l’attaque de Bofa-Bayotte, qui a fait 14 morts, un braquage est encore survenu dans la région sud du pays. Cette fois-ci, les victimes, toutes des espagnoles, n’ont pas perdu leur vie, mais elles ont été violées et vidées de leur argent. Un acte que le président du SOTC a déploré.
 
 «Nous sommes tristes et inquiets de cette situation. Il y a quelques jours,  le ministre des Affaires étrangères de la France a interdit à ses ressortissants de prendre la route qui va en Guinée Bissau. Et, depuis la reprise du tourisme, nous recevons beaucoup de clients qui viennent de la Guinée Bissau. Aujourd’hui, ces clients ne pourront pas prendre cette route», .

Il déplore : « ce qui s’est passé hier sur la route qui va à Banjul et qui nous permettait aussi de recevoir beaucoup de clients venant de la Gambie. Le ministre des Affaires étrangères de l’Espagne prendra certainement des mesures pour interdire à ses ressortissants de prendre cette voie ».

A l’en croire, cela signifiera que la porte se fermera sur le côté du nord de la Gambie, elle sera aussi fermée du côté de la Guinée Bissau, et la destination est devenue très critique.

«cela signifie que nous allons fermer nos entreprises. Parce que ce marché émetteur du Tourisme dans cette zone, c’est la France et l’Espagne. C’est le ce secteur porteur d'emploi dans cette partie du Sénégal, la Sonacos ne marche pas, les usines de poissons n’ont plus, cela veut dire que nous très inquiets».

 «Ce qui s’est passé en Kafountine,  ce n’est pas la Casamance, les casamançais ne violent pas une femme. Pourquoi aujourd’hui, on a des choses comme ça ? Ne laissons pas les portes ouvertes à des gens qui font des actions complètement horribles.  Ces actions ont déjà isolées de la Casamance. Et qui gagne dans toute cette affaire-là. Aujourd’hui, tout ce qui a été investi est tombé à l’eau».  

Aminata Diouf

Vendredi 26 Janvier 2018 - 14:00


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter