Lors d’une conférence de presse à New York, Anthony Banbury, un officiel de l’ONU a accusé dix soldats ou policiers de ces cinq pays d'avoir abusé en 2014 et 2015 de mineurs, dans le cadre de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca).
Une enquête avait été ouverte le 5 janvier par les Nations unies, après de nouvelles accusations de violences sexuelles, qui auraient été commises par des casques bleus en Centrafrique.
Le Haut commissariat de l'ONU pour les droits de l'homme a dénoncé cette semaine un nouveau scandale d'abus sexuels présumés, qui auraient été perpétrés par des soldats de la mission européenne (Eufor-RCA) ou de la mission française Sangaris en Centrafrique.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé avoir saisi la justice sur ces allégations.
En 2014, un document secret qui a fuité révélait qu’une dizaine de soldats français de Sangaris étaient soupçonnés de viols d’enfants.
Le mois dernier, un panel indépendant a condamné la façon dont l’ONU gère ces affaires d’abus sexuels.
Elle est accusée de manquer de rigueur pour enquêter sur les soupçons pesant sur ses hommes.