Vladimir Poutine souhaite «rétablir des relations complètes» avec Washington

​Le secrétaire d'État Mike Pompeo est ce mardi 14 mai à Sotchi, en Russie. Il a d'abord été reçu par son homologue russe Sergueï Lavrov. Les deux hommes ont dit vouloir renouer le dialogue. Le chef de la diplomatie américaine a ensuite été reçu par le président russe. Vladimir Poutine a déclaré vouloir « rétablir des relations complètes avec les États-Unis » malgré les nombreux sujets de désaccord entre les deux puissances rivales.



« J'ai l'impression que le président des États-Unis est favorable à une reprise des contacts entre la Russie et les États-Unis. De notre côté, nous avons dit à plusieurs reprises que nous voudrions rétablir des relations complètes », a déclaré Vladimir Poutine au début de son entretien avec Mike Pompeo à Sotchi, sur les bords de la mer Noire.

« Il est fort souhaitable que votre visite en Russie se fasse au profit des relations entre la Russie et les États-Unis et contribue à leur développement », a-t-il ajouté. Il a salué l'enquête « assez objective » du procureur spécial Robert Mueller, qui a conclu à l'absence de collusion entre Donald Trump et Moscou, qualifiant cette accusation de « n'importe quoi ».

M. Poutine n'a cependant pas mentionné le fait que ce rapport a établi une ingérence russe dans la présidentielle américaine de 2016, ce que la Russie a toujours démenti.

« Certains domaines de coopérations sont excellents, sur la Corée du Nord, l'Afghanistan - nous avons fait du bon travail - et la lutte contre le terrorisme », a souligné de son côté Mike Pompeo. Ce sont des choses sur lesquelles nous pouvons nous baser ».

sas.cmd.push(function() { sas.call("std", { siteId: 124475, // pageId: 721219, // Page : PressAfrik_AF/rg formatId: 49048, // Format : Pave 2 300x250 target: '' // Ciblage }); }); La visite du secrétaire d'État américain à Sotchi constitue la rencontre au plus haut niveau entre responsables des deux puissances rivales depuis le sommet d'Helsinki de juillet.

Lors de ce sommet, le ton conciliant du président Trump à l'égard du maître du Kremlin avait alors choqué la classe politique américaine. La Maison Blanche espère toutefois que la fin de l'enquête de Robert Mueller, qui a conclu il y a moins de deux mois à une ingérence russe dans la présidentielle de 2016 aux États-Unis, mais pas à une collusion entre l'équipe du candidat Trump et la Russie, permette de tourner la page de ces relations glaciales.

 

Rfi Avec AFP

Mercredi 15 Mai 2019 10:56


Dans la même rubrique :