"Nous ne sommes pas demandeurs". Telle est la réponse apportée par le député Ayib Daffé, membre du parti Pastef dissout, à la proposition de loi d'amnistie qui est en train d'être examiné en plénière ce mercredi. Le mandataire de Ousmane Sonko a constaté qu'il a été "mentionné le cas de Sonko dans la loi". Mais, a-t-il précisé, il n'est pas "demandeur". M. Daffé a salué la libération des "détenus politiques" mais a rappelé qu'il y a "400 autres détenus qui sont encore dans les prisons".
D'emblée, Ayib Daffé a expliqué les raisons de sa présence à cette séance de vote de la loi d'amnistie. "On est là ce jour pour l'examen d'une loi convoqué en urgence. D'après l'exposé des motifs, il est noté la volonté d'apaisement hors tout le monde réclame une date pour la tenue de l'élection. On note aussi dans les discours de certains députés des motivations électorales sur l'analyse du projet de loi soumis à notre appréciation et chacun met en avant les atouts de son mentor", a-t-il déploré.
Le député a estimé que : " ce projet de loi, c'est un projet du gouvernement. Il ( Macky Sall) dit qu'il veut prôner le pardon, il veut la réconciliation". "C'est quelque chose de louable", a-t-il reconnu. Ajoutant ceci : "Il y a été mentionné le cas de Sonko, mais nous ne sommes pas demandeurs".
Poursuivant son discours, M. Daffé a déploré les morts dénombrés suite aux manifestations assimilées à "des actes de terrorisme ". "On est là pour prendre part à l'examen voir ce qu'ils proposent par rapport à notre position. Sur la notion de victime, il y a un bilan humain et un bilan matériel qui est lourd on parle de 60 morts, des milliers de blessés il y a même parmi eux qui sont évacués au Maroc pour des soins", a-t-il regretté.
Saisissant l'occasion, Ayib Daffé a répondu à ceux qui demandent là où on mettait l'argent récolté par le Pastef. "Pour ce qui est des soins médicaux d'hospitalisation, frais d'avocats depuis janvier 2023 on a dépensé 240 millions F Cfa. Pour ce qui se demande où va l'argent du Pastef, c'est à cela que ça sert. Aider les blessés subvenir aux besoins des détenus. C'est une solidarité agissante on leur a jamais tourné le dos".
Revenant sur le projet de loi d'amnistie, M. Daffé a insisté sur les détenus actuellement en prison : "Il est dit que la loi va permettre aux détenus politiques de recouvrer leur liberté. Nous saluons cette idée et les libérations qui ont été faites ça va dans le bon sens. Il y a 400 autres détenus politiques qui sont encore dans les prisons".
Avant d'évoquer les morts : "Au delà des détenus politiques, il y a les victimes, des personnes tuées, on parle de 60 morts, il faut qu'on pense à eux. C'est pour ces raisons qu'on aurait voulu le champs d'application de la loi notamment l'article premier couvre les crimes de sang? Et nous attendons une réponse de la part du ministre".
D'emblée, Ayib Daffé a expliqué les raisons de sa présence à cette séance de vote de la loi d'amnistie. "On est là ce jour pour l'examen d'une loi convoqué en urgence. D'après l'exposé des motifs, il est noté la volonté d'apaisement hors tout le monde réclame une date pour la tenue de l'élection. On note aussi dans les discours de certains députés des motivations électorales sur l'analyse du projet de loi soumis à notre appréciation et chacun met en avant les atouts de son mentor", a-t-il déploré.
Le député a estimé que : " ce projet de loi, c'est un projet du gouvernement. Il ( Macky Sall) dit qu'il veut prôner le pardon, il veut la réconciliation". "C'est quelque chose de louable", a-t-il reconnu. Ajoutant ceci : "Il y a été mentionné le cas de Sonko, mais nous ne sommes pas demandeurs".
Poursuivant son discours, M. Daffé a déploré les morts dénombrés suite aux manifestations assimilées à "des actes de terrorisme ". "On est là pour prendre part à l'examen voir ce qu'ils proposent par rapport à notre position. Sur la notion de victime, il y a un bilan humain et un bilan matériel qui est lourd on parle de 60 morts, des milliers de blessés il y a même parmi eux qui sont évacués au Maroc pour des soins", a-t-il regretté.
Saisissant l'occasion, Ayib Daffé a répondu à ceux qui demandent là où on mettait l'argent récolté par le Pastef. "Pour ce qui est des soins médicaux d'hospitalisation, frais d'avocats depuis janvier 2023 on a dépensé 240 millions F Cfa. Pour ce qui se demande où va l'argent du Pastef, c'est à cela que ça sert. Aider les blessés subvenir aux besoins des détenus. C'est une solidarité agissante on leur a jamais tourné le dos".
Revenant sur le projet de loi d'amnistie, M. Daffé a insisté sur les détenus actuellement en prison : "Il est dit que la loi va permettre aux détenus politiques de recouvrer leur liberté. Nous saluons cette idée et les libérations qui ont été faites ça va dans le bon sens. Il y a 400 autres détenus politiques qui sont encore dans les prisons".
Avant d'évoquer les morts : "Au delà des détenus politiques, il y a les victimes, des personnes tuées, on parle de 60 morts, il faut qu'on pense à eux. C'est pour ces raisons qu'on aurait voulu le champs d'application de la loi notamment l'article premier couvre les crimes de sang? Et nous attendons une réponse de la part du ministre".
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