En collaboration avec West African Research Center (WARC), Timbuktu Institute – African Center for Peace Studies (Observatoire des Radicalismes et Conflits Religieux en Afrique) de Dakar, vient de lancer la première chaîne YouTube sur l’éducation à la paix en Afrique. La cérémonie a eu lieu ce matin au West African Research Center (WARC) Dakar.
La création de la première chaîne YouTube sur l’éducation à la paix en Afrique «Educating for Peace» répond à un réel besoin de valorisation des ressources culturelles africaines endogènes en matière de prévention des conflits et des dérives extrémistes.
Selon Dr Bakary SAMBE, "notre monde d’aujourd’hui est un marché libéralisé où circulent des bien économiques, structurels, politiques, symboliques, culturels. Si nous les Africains, notre offre n’est pas correctement positionnée sur ce marché là, nos enfants vont consommer de la drogue".
"Nous devons prendre les devant de sorte à donner un message positif, sinon nos enfant seront attirés par d’autres messages qui ont amené des problèmes dans les pays qui nous entourent, au Mali, au Nigéria et ailleurs. C’est pour cela, nous sommes passés par l’éducation pour produire des messages positif. Nous avons fait le tour du pays en rencontrant les chefs religieux, les familles, l’église, les autorités pour leur parler de paix... pour que ce message de paix puisse arriver aux jeunes de plus en plus attiré par l’internet. Il était normal de commencer à occuper cette espace là, pour que la bataille de l’idéologie soit gagné pour que notre pays, notre continent puisse être préservé", soutient-il.
Pour Dr Sambe: "La lecture doctrinale n’est pas suffisante pour faire face au terrorisme. Les Jeunes qui s’engagent par les pirogues pour aller en Europe aujourd’hui, ne sont pas seulement attiré par une quête de sens, mais je dirais par une quête de chance. Il faut qu’on donne la chance aux jeunes. Il faut qu’à côté de la réponse doctrinale, comme le dit le Président de la République, qu’il est une réponse à la question sociale. Lutter contre le chaumage, 36% et parfois 60% de jeunes sont sans activité rémunératrice".
"C’est dans ce sens là, que nous voulons promouvoir l’auto-réhabilitation, ce qu’on appel l’inclusion social", poursuit-il.
Fatou Sow Sarr a, pour sa part, insisté sur la démarche pour dire que «l’approche sectorielle où les femmes, les enfants, les marabouts, certes ça peux produire mais je pense que la fibre essentielle devait être la famille. Pour avoir, une interrelation entre les parents et les enfants".
«Ce sont les femmes aujourd’hui qui sont les cibles de ces extrémistes. Les femmes, on les utilise par le billet de politiques sociales en essayant d’utiliser la piste de la question de la pauvreté. Donc, si on leur donne de la nourriture, de l’alimentation, l’accès à l’eau, etc., il est possible d’en faire des alliés. Les enfants aussi du fait de déficit de l’offre publique d’éducation, comme prise en charge dans les structures où on n’essaye pas d’avoir un contrôle sur le contenu des ces programmes», alerte la sociologue et directrice du Laboratoire genre de l'Institut fondamental d'Afrique noire (Ifan).
La création de la première chaîne YouTube sur l’éducation à la paix en Afrique «Educating for Peace» répond à un réel besoin de valorisation des ressources culturelles africaines endogènes en matière de prévention des conflits et des dérives extrémistes.
Selon Dr Bakary SAMBE, "notre monde d’aujourd’hui est un marché libéralisé où circulent des bien économiques, structurels, politiques, symboliques, culturels. Si nous les Africains, notre offre n’est pas correctement positionnée sur ce marché là, nos enfants vont consommer de la drogue".
"Nous devons prendre les devant de sorte à donner un message positif, sinon nos enfant seront attirés par d’autres messages qui ont amené des problèmes dans les pays qui nous entourent, au Mali, au Nigéria et ailleurs. C’est pour cela, nous sommes passés par l’éducation pour produire des messages positif. Nous avons fait le tour du pays en rencontrant les chefs religieux, les familles, l’église, les autorités pour leur parler de paix... pour que ce message de paix puisse arriver aux jeunes de plus en plus attiré par l’internet. Il était normal de commencer à occuper cette espace là, pour que la bataille de l’idéologie soit gagné pour que notre pays, notre continent puisse être préservé", soutient-il.
Pour Dr Sambe: "La lecture doctrinale n’est pas suffisante pour faire face au terrorisme. Les Jeunes qui s’engagent par les pirogues pour aller en Europe aujourd’hui, ne sont pas seulement attiré par une quête de sens, mais je dirais par une quête de chance. Il faut qu’on donne la chance aux jeunes. Il faut qu’à côté de la réponse doctrinale, comme le dit le Président de la République, qu’il est une réponse à la question sociale. Lutter contre le chaumage, 36% et parfois 60% de jeunes sont sans activité rémunératrice".
"C’est dans ce sens là, que nous voulons promouvoir l’auto-réhabilitation, ce qu’on appel l’inclusion social", poursuit-il.
Fatou Sow Sarr a, pour sa part, insisté sur la démarche pour dire que «l’approche sectorielle où les femmes, les enfants, les marabouts, certes ça peux produire mais je pense que la fibre essentielle devait être la famille. Pour avoir, une interrelation entre les parents et les enfants".
«Ce sont les femmes aujourd’hui qui sont les cibles de ces extrémistes. Les femmes, on les utilise par le billet de politiques sociales en essayant d’utiliser la piste de la question de la pauvreté. Donc, si on leur donne de la nourriture, de l’alimentation, l’accès à l’eau, etc., il est possible d’en faire des alliés. Les enfants aussi du fait de déficit de l’offre publique d’éducation, comme prise en charge dans les structures où on n’essaye pas d’avoir un contrôle sur le contenu des ces programmes», alerte la sociologue et directrice du Laboratoire genre de l'Institut fondamental d'Afrique noire (Ifan).
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