Concernant la RTS, il y a lieu de tenir compte du fait qu’elle est largement financée par les contribuables. Ses propres concurrents y compris.
En tant qu’entité publique elle jouit d’un certains nombres d’immunités. Comme celle de la saisie de ses biens au profit de ses créanciers. Elle ne peut faire l’objet de coupures d’électricité, d’eau ou de téléphone. L’outil lui-même est procuré par l’Etat qui l’entretien. Jusqu’aux moindres pièces détachées, carburants, salaires…………
En faire, en plus, un concurrent sur le marché publicitaire, souvent octroyé par l’Etat ou ses démembrements, n’est-ce pas organiser un combat entre le pot de terre et le pot de fer ?
Le sens de la chose publique (appartenant à tous) a donné son nom à la République elle-même. Certains Etats, parce que se sentant financièrement satisfaits, ne perçoivent pas certains impôts et les droits de porte. C’est le cas pour la plupart des pays du Golf. D’autres, comme la France, ne facturent pas l’eau à leurs citoyens. Suivant en cela une vieille tradition royale qui faisait que les charretiers étaient des fonctionnaires royaux payés pour fournir l’eau aux citoyens.
Que la RTS achète des droits de transmission pour le pays sur le marché international ou des images sur le marché local cela ne relèverait que d’une ristourne au peuple de ce qui lui appartient parce qu’ayant été payé par ses propres deniers (impôts, droits de douane……)
Les média privés qui interviendraient, en seconde étape, pour relayer les média publics ne feraient qu’élargir la panoplie de bénéficiaires de la chose publique. Devenant, ainsi, des auxiliaires presque volontaires à la distribution. Ce qui ne les empêcheraient pas, du reste, de payer, ne serait-ce que partiellement, à l’Etat lui-même propriétaire des média publics en question. Parce que l’électricité, les lignes téléphoniques, l’achat de leur matériel, le paiement de la licence à l’ARTP, les coûts des locaux qu’ils occupent, les salaires sont autant d’intrants à travers lesquels ils payent directement ou indirectement des impôts à l’Etat.
Sur le plan de l’éthique la RTS ne devrait pas avoir le droit de concurrencer le privé sur le marché publicitaire. Son avenir est de devenir une chaîne gouvernementale et parlementaire principalement.
Sur le plan secondaire sa mission de média généraliste (information, sport, religion….) doit s’exprimer symboliquement.
L’existence de plusieurs média religieux (Lamp Fall, Touba tv….), de chaînes sportives de la RTS, SN2 devraient non seulement alléger les choses pour la RTS mais aussi lui enlever de sa superbe.
Mais cela nous amène à ouvrir un autre débat qui sera soutenu le moment venu. Celui qui voudrait que les personnes qui exercent la charge de fonctionnement d’une institution (police financière, gendarmerie, police, magistrats, membres du Barreau et autres) confondent souvent leurs humeurs, leurs points de vue, voire même, quelques rares fois, leurs intérêts personnels avec ceux de l’Institution.
Ce qui vient d’être dit en dernier lieu constitue certainement les slogans de la lutte pour une seconde indépendance qui devra être menée à la Tunisienne et à l’Algérienne.
En tant qu’entité publique elle jouit d’un certains nombres d’immunités. Comme celle de la saisie de ses biens au profit de ses créanciers. Elle ne peut faire l’objet de coupures d’électricité, d’eau ou de téléphone. L’outil lui-même est procuré par l’Etat qui l’entretien. Jusqu’aux moindres pièces détachées, carburants, salaires…………
En faire, en plus, un concurrent sur le marché publicitaire, souvent octroyé par l’Etat ou ses démembrements, n’est-ce pas organiser un combat entre le pot de terre et le pot de fer ?
Le sens de la chose publique (appartenant à tous) a donné son nom à la République elle-même. Certains Etats, parce que se sentant financièrement satisfaits, ne perçoivent pas certains impôts et les droits de porte. C’est le cas pour la plupart des pays du Golf. D’autres, comme la France, ne facturent pas l’eau à leurs citoyens. Suivant en cela une vieille tradition royale qui faisait que les charretiers étaient des fonctionnaires royaux payés pour fournir l’eau aux citoyens.
Que la RTS achète des droits de transmission pour le pays sur le marché international ou des images sur le marché local cela ne relèverait que d’une ristourne au peuple de ce qui lui appartient parce qu’ayant été payé par ses propres deniers (impôts, droits de douane……)
Les média privés qui interviendraient, en seconde étape, pour relayer les média publics ne feraient qu’élargir la panoplie de bénéficiaires de la chose publique. Devenant, ainsi, des auxiliaires presque volontaires à la distribution. Ce qui ne les empêcheraient pas, du reste, de payer, ne serait-ce que partiellement, à l’Etat lui-même propriétaire des média publics en question. Parce que l’électricité, les lignes téléphoniques, l’achat de leur matériel, le paiement de la licence à l’ARTP, les coûts des locaux qu’ils occupent, les salaires sont autant d’intrants à travers lesquels ils payent directement ou indirectement des impôts à l’Etat.
Sur le plan de l’éthique la RTS ne devrait pas avoir le droit de concurrencer le privé sur le marché publicitaire. Son avenir est de devenir une chaîne gouvernementale et parlementaire principalement.
Sur le plan secondaire sa mission de média généraliste (information, sport, religion….) doit s’exprimer symboliquement.
L’existence de plusieurs média religieux (Lamp Fall, Touba tv….), de chaînes sportives de la RTS, SN2 devraient non seulement alléger les choses pour la RTS mais aussi lui enlever de sa superbe.
Mais cela nous amène à ouvrir un autre débat qui sera soutenu le moment venu. Celui qui voudrait que les personnes qui exercent la charge de fonctionnement d’une institution (police financière, gendarmerie, police, magistrats, membres du Barreau et autres) confondent souvent leurs humeurs, leurs points de vue, voire même, quelques rares fois, leurs intérêts personnels avec ceux de l’Institution.
Ce qui vient d’être dit en dernier lieu constitue certainement les slogans de la lutte pour une seconde indépendance qui devra être menée à la Tunisienne et à l’Algérienne.