Depuis la perte par le Pds de plusieurs collectivités locales dont les grandes villes aux élections locales de mars 2009, ils sont unanimes au sein de la formation libérale à fustiger la léthargie dans laquelle le parti est plongé. « Les responsables du parti sont devenus aphones », a récemment dit le porte-parole, Babacar Gaye lors d’une conférence publique de la coordination nationale des cadres libéraux. Pour certainement pallier cette situation et rendre le « plus performant », le leader du Pds a annoncé la restructuration avec la création du Parti démocratique sénégalais-libéral (Pds-L). Cette nouvelle entité qui devrait rassembler toutes les forces politiques ou apolitiques soutenant Wade a manifestement du mal à être sur les rails. Dans le gouvernement, l’affaire du «cadeau» remis par le président de la République au représentant résidant du Fmi en fin de mission au Sénégal, le livre «Contes et Mécomptes de l’Anoci» du journaliste Abdou Latif Coulibaly, les attaques répétées de l’opposition ont manifestement fini de fragiliser Wade et ses hommes. Idrissa Seck peut-il être le messie ? Certains responsables du Pds favorables à sont retour sont d’avis qu’il peut «changer la situation». «Quand Idy était aux affaires, il n y avait pas de pagailles, ni de désordre», argumentent-ils. Tout le contraire des « faucons » hostiles à son retour. Ceux-ci pensent que «Idrissa Seck va créer des problèmes plus qu’il n’en règle».
Mais en attendant de voir les deux hommes donner suite à leurs retrouvailles, Idrissa Seck doit encore « prouver sa représentativité » dans la cité du rail. Pendant les dernières élections locales, même si son score a baissé de 40 000 voix, le maire de Thiès avait écrasé les forces libérales qui auraient injecté des centaines de millions dans cette ville pour la reconquérir. Recevant Wade dans un contexte de crises avec notamment les difficultés rencontrées par les ménages, Idrissa Seck ne risque-t-il de faire les frais des mécontentements des populations ? Son poulain Yankhoba Diattara promet un grand accueil qui marque le retour de la sérénité au sein des libéraux.
Le « come back » de l’édile de Thiès au sein des prairies bleues pourrait avoir des dégâts collatéraux chez les alliés et d’autres pontes libéraux. Certains s’activeraient d’ailleurs pour faire échouer la machine enclenchée par Wade. Si cette machine résiste, les choses pourraient bouger chez certains alliés, l’Union le renouveau démocratique (Urd) notamment. « L’alliance stratégique » entre rénovateurs et libéraux pâtiraient du retour.
Mais en attendant de voir les deux hommes donner suite à leurs retrouvailles, Idrissa Seck doit encore « prouver sa représentativité » dans la cité du rail. Pendant les dernières élections locales, même si son score a baissé de 40 000 voix, le maire de Thiès avait écrasé les forces libérales qui auraient injecté des centaines de millions dans cette ville pour la reconquérir. Recevant Wade dans un contexte de crises avec notamment les difficultés rencontrées par les ménages, Idrissa Seck ne risque-t-il de faire les frais des mécontentements des populations ? Son poulain Yankhoba Diattara promet un grand accueil qui marque le retour de la sérénité au sein des libéraux.
Le « come back » de l’édile de Thiès au sein des prairies bleues pourrait avoir des dégâts collatéraux chez les alliés et d’autres pontes libéraux. Certains s’activeraient d’ailleurs pour faire échouer la machine enclenchée par Wade. Si cette machine résiste, les choses pourraient bouger chez certains alliés, l’Union le renouveau démocratique (Urd) notamment. « L’alliance stratégique » entre rénovateurs et libéraux pâtiraient du retour.