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Wade dans la banlieue: manif et contre manifestations en vue, le pire est à craindre

Le président de la République sera accueilli dans la division ce mercredi 7 décembre 2011 dans la banlieue. Pire encore, les risques de confrontation sont plus que réels. Des responsables libéraux ont décidé de «liquider» certains de leur adversaire devant Abdoulaye Wade alors que ces derniers ne comptent pas se laisser faire. Hier, mardi, une vive altercation s’est produite à la mairie de Guinaw rail Sud. Au moment où les lutteurs et gros bras de la zone font monter les enchères et s’arrachent par les différents camps qui affûtent leurs armes.



Wade dans la banlieue: manif et contre manifestations en vue, le pire est à craindre
Il y a de l’électricité dans l’air dans le département de Pikine et ses différentes communes et localités. La visite du chef de l’Etat à Keur Massar aux effluves électoralistes va certainement être émaillée d’incidents, de rixes et autres. Le pire est même à craindre à cause du niveau d’engagement et de préparation des uns et des autres. Depuis la semaine dernière, les réunions dans les divers camps politiques du PDS en banlieue se multiplient et ne se ressemblent pas.

Des responsables libéraux ont pris la ferme décision de (selon leur jargon favori) «liquider» des adversaires devant le secrétaire général national du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). Le camp de Mamadou Seck, de Daour Niang Ndiaye et autres pourraient la rendre la vie impossible à Aminata Lo. Des stratégies sont même encore cours pour que des pancartes et des banderoles hostiles au ministre de la Solidarité nationale soient déroulées. Et celle-ci a dit à qui veut l’entendre être prête à tout. Et que «ça sera œil pour œil, dent pour dent, quitte à ce que la manifestation tourne carrément au vinaigre», a-t-elle confié à l’un de ses proches qui a requis l’anonymat devant notre micro.

Si ces deux camps n’en sont qu’au stade de menaces, le lieutenant de Daour Niang Ndiaye et maire de Guinaw Rail Sud, Abdoulaye Diop a armé des jeunes libéraux. Ces jeunes qui étaient en train de confectionner des banderoles pour descendre en flammes le directeur général de l’Ofejban ont été surpris par des agents de cette structure. Il s’en est suivi une vive dispute qui a failli viré au pire avant que ces protégés de Daour Niang Ndiaye et d’Abdoulaye Diop abdiquent en cédant planches, bombes asphyxiantes et pancartes où on pouvait lire : «où sont les emplois, Boubacar Ba d… » entre autres.

Des nervis à 15000 francs l’unité



Il y a actuellement une pénurie de gros bras et de lutteurs dans la banlieue. Les différents états major politiques craignent pour leur sécurité ou celle de leurs militants. Ils ont, ainsi, recouru à ces mastodontes. A cet effet, ces derniers ont fait monter les enchères. Selon Tapha Diouf, un grand leader PDS de la banlieue a réquisitionné des pensionnaires de quatre salles de musculation sans compter les écuries de lutte. Il a confessé qu’il ne réclame plus 5000 ou 10000 francs mais 15000 à payer avant la fin de la manifestation.

Abdoul K. Diop (Correspondant dans la banlieue)

Mercredi 7 Décembre 2011 - 12:27


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