Assane Diagne qui a démissionné de l’hémicycle il y a quelques mois est sorti de sa réserve. L’ancien responsable libéral qui a cheminé aux côtés des deux prétendants à la magistrature suprême s’est prononcé sur la lancinante question de « confiscation du pouvoir ». En effet, à la question de savoir si Wade est dans les conditions de confisquer le pouvoir?, « je pense que oui. Il peut le penser, il peut le tenter mais il appartient aux sénégalais de lui faire comprendre que ça ne marchera pas s’il tente de confisquer le pouvoir », a répondu dans les colonnes du journal « L’observateur », Assane Diagne qui poursuit « s’il le comprend il ne le fera pas, s’il pense qu’il peut le faire, il le fera ».
Par ailleurs rappelle l’ancien ministre, « on reconnait un vrai homme d’Etat dans sa manière de transmettre le pouvoir. C’est là où Abdou Diouf a été grand en 2000 ». A cet effet, le désormais ex député libéral fait une révélation sur une tentative de confiscation du pouvoir qui a été déjouée par le président Diouf même. « En 2000, quand Abdou Diouf a été mis au courant de certains manœuvres pour confisquer le pouvoir, il a vite fait d’appeler Wade pour le féliciter », rappelle-t-il avant de révéler « personnellement, j’ai reçu un appel d’un général de l’armée à cette période pour me demander mon avis sur la question. Si je ne l’avais pas dissuadé, je sais que le PS serait toujours là », a-t-il fait part avant de conclure « dans les mêmes conditions, je doute que Wade ne fasse pas de la résistance ».
Par ailleurs rappelle l’ancien ministre, « on reconnait un vrai homme d’Etat dans sa manière de transmettre le pouvoir. C’est là où Abdou Diouf a été grand en 2000 ». A cet effet, le désormais ex député libéral fait une révélation sur une tentative de confiscation du pouvoir qui a été déjouée par le président Diouf même. « En 2000, quand Abdou Diouf a été mis au courant de certains manœuvres pour confisquer le pouvoir, il a vite fait d’appeler Wade pour le féliciter », rappelle-t-il avant de révéler « personnellement, j’ai reçu un appel d’un général de l’armée à cette période pour me demander mon avis sur la question. Si je ne l’avais pas dissuadé, je sais que le PS serait toujours là », a-t-il fait part avant de conclure « dans les mêmes conditions, je doute que Wade ne fasse pas de la résistance ».