Le palais présidentiel réorganise la communication du chef de l’Etat. Après les propos malencontreux du chef de l’Etat à l’encontre de la communauté chrétienne qui a estimé qu’elle a été «meurtrie, humiliée et offensée», le leader du PDS et les responsables libéraux ont tenu ce lundi une réunion de crise pour resserrer l’entourage du président Abdoulaye Wade afin de mieux maîtriser ses sorties et sa communication. Ils ont, ainsi, cherché à limiter les dégâts, faire en sorte que ce qui est arrivé avec l’église ne se reproduise plus. C’est dans cet ordre d’idées qu’on peut lire les mesures prises dernièrement au palais présidentiel. En effet, Abdoulaye Wade s’entoure de nouveau d’un ministre conseiller, porte-parole. Il a nommé à ce poste l’ancien directeur de publication du quotidien «Le Messager» et de la radio «Océan Fm», Bamba Ndiaye. Ce dernier prend les reines d’un fauteuil aussi instable qu’est celui du porte-parole de la présidence de la République. Le tonitruant avocat, Me El Hadji Amadou Sall a commencé au palais avant d’être viré de poste en avril 2009. Il a été remplacé quelques mois après par l’ancien directeur des structures de l’Alliance pour la République, Sitor Ndour qui ne fera que le temps d’une rose dans ce département.
En sus de la nomination de Bamba Ndiaye, le président Abdoulaye Wade avait déjà pris un certain nombre de mesures. Il avait, en fait, nommé comme conseiller en communication, Pape DIENG, formateur au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI. Sans compter l’existence encore de la cellule de communication rattachée à la présidence et dirigée présentement et provisoirement par le journaliste, Yaya Sakho.
Cette batterie de mesures dans le domaine de la communication pour unique but d’éviter au chef de l’Etat «les dérives verbales» surtout qu’on le connait avec une liberté de ton, mais surtout un propos désinvolte. Un comportement communicationnel qui a été à l’origine de beaucoup de problèmes et d’incidents.
En un laps de temps et de manière consécutive, le président de la République a mis le feu dans ses relations avec l’église catholique. Le 5 décembre dernier lors de la pose de la première pierre de la grande mosquée Cheikh Ahmadou Bamba à Dakar, il avait, en substance, accusé les chrétiens de ne pas être reconnaissant. «Ils ne l’ont jamais remercié alors qu’il a beaucoup fait pour cette communauté», avait-il déclaré en filigrane.
Alors que la polémique n’avait encore cessé à ce sujet, le chef de l’Etat a profité de la conférence nationale des enseignants de la Génération du concret le 28 décembre dernier au Cices pour assimiler le monument de la renaissance tant décrié à la statue de Jésus Christ qui se trouve dans les églises.
Des allégations qui ont suscité une réaction au vitriol du chef de l’église et de toute la communauté et qui continuent de défrayer la chronique au Sénégal.
Cependant, est ce que cette armada communicationnelle mise en place au palais de la République servira à quelque chose. Pourra-t-elle limiter les dégâts et se substituer valablement à la parole du président de la République ? Cette question est d’autant plus pertinente qu’elle a toujours existé à la présidence, mais jamais les citoyens ont senti son utilité. Surtout que le maître des céans se suffit à lui seul pour mener sa communication. Cela est tellement patent qu’il profite de la moindre occasion pour vilipender ses collaborateurs. Ainsi disait-il que ses collaborateurs ne le défendent pas assez. Tout dernièrement au Cices, au même moment où il s’attaquait au culte ou dogme chrétien, le président Abdoulaye Wade disait : «mes collaborateurs ne travaillent pas assez. Ils ne suivent pas les dossiers comme il le faut».
En sus de la nomination de Bamba Ndiaye, le président Abdoulaye Wade avait déjà pris un certain nombre de mesures. Il avait, en fait, nommé comme conseiller en communication, Pape DIENG, formateur au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI. Sans compter l’existence encore de la cellule de communication rattachée à la présidence et dirigée présentement et provisoirement par le journaliste, Yaya Sakho.
Cette batterie de mesures dans le domaine de la communication pour unique but d’éviter au chef de l’Etat «les dérives verbales» surtout qu’on le connait avec une liberté de ton, mais surtout un propos désinvolte. Un comportement communicationnel qui a été à l’origine de beaucoup de problèmes et d’incidents.
En un laps de temps et de manière consécutive, le président de la République a mis le feu dans ses relations avec l’église catholique. Le 5 décembre dernier lors de la pose de la première pierre de la grande mosquée Cheikh Ahmadou Bamba à Dakar, il avait, en substance, accusé les chrétiens de ne pas être reconnaissant. «Ils ne l’ont jamais remercié alors qu’il a beaucoup fait pour cette communauté», avait-il déclaré en filigrane.
Alors que la polémique n’avait encore cessé à ce sujet, le chef de l’Etat a profité de la conférence nationale des enseignants de la Génération du concret le 28 décembre dernier au Cices pour assimiler le monument de la renaissance tant décrié à la statue de Jésus Christ qui se trouve dans les églises.
Des allégations qui ont suscité une réaction au vitriol du chef de l’église et de toute la communauté et qui continuent de défrayer la chronique au Sénégal.
Cependant, est ce que cette armada communicationnelle mise en place au palais de la République servira à quelque chose. Pourra-t-elle limiter les dégâts et se substituer valablement à la parole du président de la République ? Cette question est d’autant plus pertinente qu’elle a toujours existé à la présidence, mais jamais les citoyens ont senti son utilité. Surtout que le maître des céans se suffit à lui seul pour mener sa communication. Cela est tellement patent qu’il profite de la moindre occasion pour vilipender ses collaborateurs. Ainsi disait-il que ses collaborateurs ne le défendent pas assez. Tout dernièrement au Cices, au même moment où il s’attaquait au culte ou dogme chrétien, le président Abdoulaye Wade disait : «mes collaborateurs ne travaillent pas assez. Ils ne suivent pas les dossiers comme il le faut».