Selon le président de l’amicale des élèves et étudiants du département de Kédougou, au sortir d’une audience au Palais de la République avec le chef de l’Etat, ce dernier lui a tout d’abord fait savoir qu’il regrette le décès à l’occasion des mêmes évènements de Mamadou Sina Sidibé, avant de l’informer de sa décision de mettre fin aux poursuites judiciaires.
’’Le président de la République a décidé de donner des instructions au ministre de la Justice pour que le procureur de la République arrête l’action publique intentée par l’Etat poursuivant ces jeunes à la suite des attentats’’, a notamment dit M. Keita qui était à la tête d’une délégation d’élèves et d’étudiants du département de Kédougou.
’’Selon le président Abdoulaye Wade, la place des jeunes ne se trouve pas dans les prisons, mais dans les amphithéâtres’’, a-t-il ajouté avant de faire part de la satisfaction de ses camarades à l’annonce d’une telle décision.
Le tribunal régional de Tambacounda avait le 10 janvier dernier condamné à des peines d’emprisonnement ferme allant de cinq à dix ans, 18 des 29 personnes attraites devant la barre dans le cadre des troubles survenus à Kédougou.
Dans le détail, huit personnes ont été condamnées à dix ans de prison ferme, huit à cinq ans ferme et deux à sept ans.
Les coupables ont été également condamnés à payer solidairement un montant global de 17.128.333 francs CFA au titre des intérêts civils endommagés, dont ceux du commandant de la brigade de gendarmerie de Kédougou, Babacar Dramé, qui a vu son domicile brûlé. Ils doivent aussi payer un franc symbolique à l’Etat.
Onze autres personnes avaient été relaxées dans cette affaire liée aux récentes émeutes survenues dans cette nouvelle région du sud-est du pays, où une manifestation de jeunes avait dégénéré en un affrontement avec les forces de l’ordre.
Parmi les relaxés, huit l’ont été purement et simplement et trois au bénéfice du doute.
Source : APS
’’Le président de la République a décidé de donner des instructions au ministre de la Justice pour que le procureur de la République arrête l’action publique intentée par l’Etat poursuivant ces jeunes à la suite des attentats’’, a notamment dit M. Keita qui était à la tête d’une délégation d’élèves et d’étudiants du département de Kédougou.
’’Selon le président Abdoulaye Wade, la place des jeunes ne se trouve pas dans les prisons, mais dans les amphithéâtres’’, a-t-il ajouté avant de faire part de la satisfaction de ses camarades à l’annonce d’une telle décision.
Le tribunal régional de Tambacounda avait le 10 janvier dernier condamné à des peines d’emprisonnement ferme allant de cinq à dix ans, 18 des 29 personnes attraites devant la barre dans le cadre des troubles survenus à Kédougou.
Dans le détail, huit personnes ont été condamnées à dix ans de prison ferme, huit à cinq ans ferme et deux à sept ans.
Les coupables ont été également condamnés à payer solidairement un montant global de 17.128.333 francs CFA au titre des intérêts civils endommagés, dont ceux du commandant de la brigade de gendarmerie de Kédougou, Babacar Dramé, qui a vu son domicile brûlé. Ils doivent aussi payer un franc symbolique à l’Etat.
Onze autres personnes avaient été relaxées dans cette affaire liée aux récentes émeutes survenues dans cette nouvelle région du sud-est du pays, où une manifestation de jeunes avait dégénéré en un affrontement avec les forces de l’ordre.
Parmi les relaxés, huit l’ont été purement et simplement et trois au bénéfice du doute.
Source : APS
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