Le président reconnaît un climat politique qui n’est pas sain car « depuis mon élection en 2007, l’opposition a décidé publiquement de rendre le Sénégal ingouvernable. Je connais les chefs de l’opposition : ils sont marxistes ou socialistes, moi, libéral. Ils profitent des coupures d’électricité qui exaspèrent les Sénégalais pour me déstabiliser ».
Pour Wade, l’opposition a profité d’une double erreur de sa part car en proposant, « un ticket gagnant président-vice-président pendant l’élection présidentielle, le peuple était appelé à choisir le successeur du président en cas de vacance du pouvoir. Aujourd’hui, si je disparais, c’est le président du Sénat qui me remplace et non un vice-président élu par le peuple. Je n’ai pas été compris » et « l’opposition en a profité pour essayer d’enflammer le pays le 23 juin ».
Une autre erreur de Wade, c’est sa mauvaise appréciation de la capacité de mobilisation de l’opposition. « J’ai fait une erreur d’appréciation. Le 19 mars, l’opposition a réuni 3000 à 4000 Sénégalais sur le modèle de ce qui se passait en Tunisie et en Égypte. Mon parti a mobilisé le même jour entre 100 000 et 150 000 personnes. Le tout, dans le calme.
Je m’attendais à la même démonstration le 23 juin. Quelle fut notre surprise lorsque parmi les manifestants, un groupe a voulu pénétrer par la force dans l’Assemblée nationale ! Pire a été notre surprise le 27 juin. Des bandes organisées venues de la banlieue ont cherché délibérément à saccager, piller, mettre le feu à des bâtiments publics, aux maisons de mes partisans. Du jamais-vu ».
Sur la force de frappe des jeunes, surtout de Y en a marre, le président considère d’abord que « son histoire d’amour avec la jeunesse n’est pas terminée. Elle a commencé en 1988 lorsque j’étais en prison. Des jeunes gens ont manifesté pendant soixante-dix jours pour ma libération. Une fois élu, j’ai créé des emplois pour eux, j’en ai fait venir dans mon gouvernement, au Parlement. Aujourd’hui, la jeunesse est gravement touchée par le chômage. Je vais lancer un nouveau chantier pour eux : créer 100 000 emplois pour les recalés du bac et les bacheliers sans formation », seulement pour les rappeurs de « Y’en a marre », Wade pense « qu’ils ne représentent qu’eux-mêmes. Ils n’ont rien à voir avec les jeunes de l’intérieur du pays ».
Pour sa succession, comme « successeur direct », il ne pense pas à Karim Wade « c’était stupide et insultant de penser que je voulais le proposer comme candidat à la vice-présidence. Mais personne ne peut l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle après ma mort. La perspective qu’il devienne un jour président du Sénégal ne me déplaît pas. Mon fils a de grandes capacités. Personne dans l’opposition n’a la compétence économique et financière de Karim ».
Le président Wade qui affirme qu’il n’est pas trop vieux, se dit prêt et explique sa proposition d’élection anticipée, « c’est parce que l’opposition me demande de partir maintenant que je lui ai proposé une élection anticipée ». Il ne souhaite pas partir car, « mon départ créerait au Sénégal un chaos pire qu’en Côte d’Ivoire… ».
Pour Wade, l’opposition a profité d’une double erreur de sa part car en proposant, « un ticket gagnant président-vice-président pendant l’élection présidentielle, le peuple était appelé à choisir le successeur du président en cas de vacance du pouvoir. Aujourd’hui, si je disparais, c’est le président du Sénat qui me remplace et non un vice-président élu par le peuple. Je n’ai pas été compris » et « l’opposition en a profité pour essayer d’enflammer le pays le 23 juin ».
Une autre erreur de Wade, c’est sa mauvaise appréciation de la capacité de mobilisation de l’opposition. « J’ai fait une erreur d’appréciation. Le 19 mars, l’opposition a réuni 3000 à 4000 Sénégalais sur le modèle de ce qui se passait en Tunisie et en Égypte. Mon parti a mobilisé le même jour entre 100 000 et 150 000 personnes. Le tout, dans le calme.
Je m’attendais à la même démonstration le 23 juin. Quelle fut notre surprise lorsque parmi les manifestants, un groupe a voulu pénétrer par la force dans l’Assemblée nationale ! Pire a été notre surprise le 27 juin. Des bandes organisées venues de la banlieue ont cherché délibérément à saccager, piller, mettre le feu à des bâtiments publics, aux maisons de mes partisans. Du jamais-vu ».
Sur la force de frappe des jeunes, surtout de Y en a marre, le président considère d’abord que « son histoire d’amour avec la jeunesse n’est pas terminée. Elle a commencé en 1988 lorsque j’étais en prison. Des jeunes gens ont manifesté pendant soixante-dix jours pour ma libération. Une fois élu, j’ai créé des emplois pour eux, j’en ai fait venir dans mon gouvernement, au Parlement. Aujourd’hui, la jeunesse est gravement touchée par le chômage. Je vais lancer un nouveau chantier pour eux : créer 100 000 emplois pour les recalés du bac et les bacheliers sans formation », seulement pour les rappeurs de « Y’en a marre », Wade pense « qu’ils ne représentent qu’eux-mêmes. Ils n’ont rien à voir avec les jeunes de l’intérieur du pays ».
Pour sa succession, comme « successeur direct », il ne pense pas à Karim Wade « c’était stupide et insultant de penser que je voulais le proposer comme candidat à la vice-présidence. Mais personne ne peut l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle après ma mort. La perspective qu’il devienne un jour président du Sénégal ne me déplaît pas. Mon fils a de grandes capacités. Personne dans l’opposition n’a la compétence économique et financière de Karim ».
Le président Wade qui affirme qu’il n’est pas trop vieux, se dit prêt et explique sa proposition d’élection anticipée, « c’est parce que l’opposition me demande de partir maintenant que je lui ai proposé une élection anticipée ». Il ne souhaite pas partir car, « mon départ créerait au Sénégal un chaos pire qu’en Côte d’Ivoire… ».