La chute de Laurent Gbagbo, arrêté lundi par les forces loyales à Alassane Ouattara reconnu élu à l'issue du second tour de la présidentielle de novembre par la commission électorale et la communauté internationale, "est une très bonne chose", affirme M. Wade. "A l’avenir, aucun chef d’Etat africain ne pourra plus s’aviser de refuser le verdict des urnes. Si l’on avait accepté le maintien de Laurent Gbagbo au pouvoir, ce n’était plus la peine d’organiser des élections en Afrique", poursuit-il. "Il fallait aller vite", estime M. Wade en réponse à une question sur le point de savoir s'il fallait utiliser les forces françaises jusqu'au bout.
"Si on ne l’avait pas fait, il y aurait eu beaucoup plus de dégâts et de morts. A la fin, la situation dégénérait. Les milices de Gbagbo s’attaquaient à tous les Ouest-africains. Certains ont été brûlés vifs, dont des Sénégalais. Nous avons demandé le soutien de la France pour détruire les canons, tout en demandant à être informés de son action. Mais ce ne sont pas les Français qui ont arrêté Gbagbo, ce sont les Forces républicaines de Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara", dit-il. Le président souligne dans le même temps le rôle des pays africains dans l'établissement de M. Ouattara au pouvoir. Les chefs d’Etat de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont "à l’unanimité (...) demandé à Laurent Gbagbo de partir et décidé d’utiliser éventuellement la force pour l’y obliger", rappelle-t-il. "L’Union africaine (Ua) a saisi le Conseil de sécurité de l’Onu, qui a donné mission à la France de détruire les armes lourdes de Gbagbo. La décision vient donc de nous, les Africains". Il estime enfin qu'il a été impossible de convaincre Laurent Gbagbo de partir. "Ce n’est pas faute d’avoir essayé", dit-il.
"Si on ne l’avait pas fait, il y aurait eu beaucoup plus de dégâts et de morts. A la fin, la situation dégénérait. Les milices de Gbagbo s’attaquaient à tous les Ouest-africains. Certains ont été brûlés vifs, dont des Sénégalais. Nous avons demandé le soutien de la France pour détruire les canons, tout en demandant à être informés de son action. Mais ce ne sont pas les Français qui ont arrêté Gbagbo, ce sont les Forces républicaines de Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara", dit-il. Le président souligne dans le même temps le rôle des pays africains dans l'établissement de M. Ouattara au pouvoir. Les chefs d’Etat de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont "à l’unanimité (...) demandé à Laurent Gbagbo de partir et décidé d’utiliser éventuellement la force pour l’y obliger", rappelle-t-il. "L’Union africaine (Ua) a saisi le Conseil de sécurité de l’Onu, qui a donné mission à la France de détruire les armes lourdes de Gbagbo. La décision vient donc de nous, les Africains". Il estime enfin qu'il a été impossible de convaincre Laurent Gbagbo de partir. "Ce n’est pas faute d’avoir essayé", dit-il.
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