Alger, soutien indéfectible des Sahraoui du Front Polisario, reçoit le diplomate américain pour la deuxième fois en moins de trois mois : Joshua Harris s’y est rendu en effet en septembre dernier. Il a également visité les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf, et y a rencontré les chefs du Polisario, en plus des responsables algériens.
Washington semble vouloir multiplier les efforts après la guerre à Gaza pour défendre les accords d’Abraham. Dans le cadre de ceux-ci, le Maroc avait normalisé ses relations avec Israël après la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental par les États-Unis de l’ex-président Donald Trump. Mais depuis octobre dernier, cette normalisation est presque gelée.
« Je pense que les États-Unis veulent montrer que, malgré ce qui se passe au Moyen-Orient, ils n'ont pas détourné le regard du Maghreb, explique Khadija Mohsen Finan, politologue spécialiste du Maghreb. Ils ont aussi tiré la leçon de ce qui se passe au Moyen-Orient et des conséquences d'un conflit non réglé. Cette visite a un sens : elle montre que malgré les accords d'Abraham signés en 2020, les États-Unis en reviennent aux Nations unies et remettent cela sur la table, sans renoncer à ces accords. » Selon plusieurs observateurs, l'administration américaine cherche absolument à s'occuper de plusieurs dossiers internationaux pour y réaliser des avancées. Cela avant l'élection présidentielle américaine prévue en 2024, à laquelle l’actuel président Joe Biden est candidat, tout comme son rival Donald Trump.
Washington semble vouloir multiplier les efforts après la guerre à Gaza pour défendre les accords d’Abraham. Dans le cadre de ceux-ci, le Maroc avait normalisé ses relations avec Israël après la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental par les États-Unis de l’ex-président Donald Trump. Mais depuis octobre dernier, cette normalisation est presque gelée.
« Je pense que les États-Unis veulent montrer que, malgré ce qui se passe au Moyen-Orient, ils n'ont pas détourné le regard du Maghreb, explique Khadija Mohsen Finan, politologue spécialiste du Maghreb. Ils ont aussi tiré la leçon de ce qui se passe au Moyen-Orient et des conséquences d'un conflit non réglé. Cette visite a un sens : elle montre que malgré les accords d'Abraham signés en 2020, les États-Unis en reviennent aux Nations unies et remettent cela sur la table, sans renoncer à ces accords. »