Ces derniers mois, l'administration Bush avait multiplié les appels à la démission de Mugabe, en déclarant que Washington ne pourrait plus soutenir un gouvernement tant que le père de l'indépendance du pays resterait à la tête de l'Etat.
Des responsables américains, qui ont requis l'anonymat, ont déclaré, au moment où la politique de Washington envers le Zimbabwe fait l'objet d'un réexamen, que sa formulation, sous Obama, était moins énergique et impérieuse.
L'objectif, disent-ils, est de donner aux pays d'Afrique australe une certaine latitude pour traiter avec Mugabe, qui a accepté les modalités d'un accord de partage du pouvoir avec l'opposition.
Autre raison de garder profil bas, le président Barack Obama n'a pas encore nommé les membres de son équipe d'experts chargés de l'Afrique, que ce soit au département d'Etat ou à la Maison blanche.
Les dernières déclarations américaines concernant Mugabe diffèrent sensiblement des mots très directs employés par la secrétaire d'Etat précédente, Condoleezza Rice, et ses collaborateurs, qui n'avaient de cesse de répéter que Mugabe devait démissionner.
"Il est largement temps que Robert Mugabe quitte le pouvoir", avait dit Rice en décembre en ajoutant que les pays d'Afrique devaient être les premiers à faire pression en ce sens. La majeure partie des pays africains, et notamment l'Afrique du Sud, s'abstiennent de réclamer le départ de Mugabe.
Vendredi, prié de dire si les Etats-Unis voulaient toujours sa démission, le porte-parole du département d'Etat, Robert Wood, a évité d'appeler celui-ci à quitter le pouvoir.
"Ce que Robert Mugabe doit faire, c'est ce qui sert le mieux pour le peuple zimbabwéen - et un accord efficace de partage du pouvoir(...) Voilà ce qu'il faut faire", a dit Wood.
source : Reuters
Des responsables américains, qui ont requis l'anonymat, ont déclaré, au moment où la politique de Washington envers le Zimbabwe fait l'objet d'un réexamen, que sa formulation, sous Obama, était moins énergique et impérieuse.
L'objectif, disent-ils, est de donner aux pays d'Afrique australe une certaine latitude pour traiter avec Mugabe, qui a accepté les modalités d'un accord de partage du pouvoir avec l'opposition.
Autre raison de garder profil bas, le président Barack Obama n'a pas encore nommé les membres de son équipe d'experts chargés de l'Afrique, que ce soit au département d'Etat ou à la Maison blanche.
Les dernières déclarations américaines concernant Mugabe diffèrent sensiblement des mots très directs employés par la secrétaire d'Etat précédente, Condoleezza Rice, et ses collaborateurs, qui n'avaient de cesse de répéter que Mugabe devait démissionner.
"Il est largement temps que Robert Mugabe quitte le pouvoir", avait dit Rice en décembre en ajoutant que les pays d'Afrique devaient être les premiers à faire pression en ce sens. La majeure partie des pays africains, et notamment l'Afrique du Sud, s'abstiennent de réclamer le départ de Mugabe.
Vendredi, prié de dire si les Etats-Unis voulaient toujours sa démission, le porte-parole du département d'Etat, Robert Wood, a évité d'appeler celui-ci à quitter le pouvoir.
"Ce que Robert Mugabe doit faire, c'est ce qui sert le mieux pour le peuple zimbabwéen - et un accord efficace de partage du pouvoir(...) Voilà ce qu'il faut faire", a dit Wood.
source : Reuters