L'autorité palestinienne avait coupé ses liens diplomatiques avec Washington depuis la décision de Donald Trump, fin 2017, de reconnaître unilatéralement Jérusalem comme capitale de l'Etat d'Israël. « Vous ne voulez pas négocier ? Nous couperons donc nos aides », avait menacé le président américain.
En début d'année déjà, l'UNRWA, l'agence des Nations unies en charge de trois millions de réfugiés, n'avait reçu que 60 millions de dollars, bien loin des 350 millions accordés par les Etats Unis en 2017.
Car Washington estime désormais que ce programme œuvrant dans la bande de Gaza, en Cisjordanie ainsi qu' au Liban et en Jordanie, est aussi un outil anti-israélien.
Malgré la volonté affichée par Donald Trump, difficile de les imaginer comme médiateurs. C'est ainsi l'avenir de la région qui semble plus fragile que jamais.
L'OLP condamne, l'ONU regrette
« Nous rejetons et condamnons cette décision américaine dans son intégralité », a réagi, dans un communiqué, le négociateur en chef palestinien et secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) Saëb Erakat, qui demande aux autres pays de soutenir l'agence onusienne.
De son côté, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric, a indiqué, également par communiqué, « regretter » la nouvelle décision américaine concernant l'UNRWA qui « fournit des services essentiels aux réfugiés palestiniens et contribue à la stabilité de la région ».
Car Washington estime désormais que ce programme œuvrant dans la bande de Gaza, en Cisjordanie ainsi qu' au Liban et en Jordanie, est aussi un outil anti-israélien.
Pour combler ce manque, l'ONU doit donc désormais trouver 200 millions de dollars d'ici la fin de l'année. Une conférence internationale devrait se tenir dans quelques semaines.
Mais il n'y a pas que le volet humanitaire : Washington avait aussi récemment décidé d'annuler plus de 200 millions d'aide bilatérale aux Palestiniens. Dans ces conditions, quel rôle les Etats-Unis pourront-ils désormais jouer dans le processus de paix ? Malgré la volonté affichée par Donald Trump, difficile de les imaginer comme médiateurs. C'est ainsi l'avenir de la région qui semble plus fragile que jamais.
L'OLP condamne, l'ONU regrette
« Nous rejetons et condamnons cette décision américaine dans son intégralité », a réagi, dans un communiqué, le négociateur en chef palestinien et secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) Saëb Erakat, qui demande aux autres pays de soutenir l'agence onusienne.
De son côté, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric, a indiqué, également par communiqué, « regretter » la nouvelle décision américaine concernant l'UNRWA qui « fournit des services essentiels aux réfugiés palestiniens et contribue à la stabilité de la région ».