Des soldats kényans prennent position devant l’entrée du centre commercial Westgate à Nairobi, le 24 septembre 2013. REUTERS/Noor Khamis
Aux premières heures de la prise d’otages, les premiers à entrer dans le centre commercial après le début de l’attaque sont de simples policiers. Ils sont alors rejoints rapidement par des membres d’un groupe d’autodéfense de la communauté indienne, certains armés, d’autres non.
Débarque ensuite d’un fourgon, une quinzaine d’hommes de la Recce Company, une unité d’élite au sein des paramilitaires GSU. Ils n’ont pas d’uniforme, sont armés et portent des gilets par balle. Ils font évacuer des centaines de personnes terrorisées, magasin par magasin, en commençant par le deuxième étage, puis en redescendant par le premier, jusqu’au rez-de-chaussée. Ce n’est que vers la fin de l’après-midi que l’armée intervient.
Désorganisation totale
Selon plusieurs témoignages concordants, au moins un homme de la Recce Company est tué et certaines sources évoquent la possibilité d’un tir ami. Jusque dans la soirée, aucune coordination n’est faite entre l’armée, la police et les différents groupes impliqués dans l’opération de sauvetage. Seule une partie des gens qui fuient le Westgate sont fouillées par les forces de sécurité et quasiment personne n’est interrogé tant la confusion est générale.
Selon certaines sources, ce chaos aurait permis aux terroristes de se réorganiser et de jouer à cache-cache avec les forces spéciales pendant deux jours supplémentaires.
Source : Rfi.fr
Débarque ensuite d’un fourgon, une quinzaine d’hommes de la Recce Company, une unité d’élite au sein des paramilitaires GSU. Ils n’ont pas d’uniforme, sont armés et portent des gilets par balle. Ils font évacuer des centaines de personnes terrorisées, magasin par magasin, en commençant par le deuxième étage, puis en redescendant par le premier, jusqu’au rez-de-chaussée. Ce n’est que vers la fin de l’après-midi que l’armée intervient.
Désorganisation totale
Selon plusieurs témoignages concordants, au moins un homme de la Recce Company est tué et certaines sources évoquent la possibilité d’un tir ami. Jusque dans la soirée, aucune coordination n’est faite entre l’armée, la police et les différents groupes impliqués dans l’opération de sauvetage. Seule une partie des gens qui fuient le Westgate sont fouillées par les forces de sécurité et quasiment personne n’est interrogé tant la confusion est générale.
Selon certaines sources, ce chaos aurait permis aux terroristes de se réorganiser et de jouer à cache-cache avec les forces spéciales pendant deux jours supplémentaires.
Source : Rfi.fr
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