Les frappes aériennes ont visé une salle publique où se tenait une cérémonie mortuaire. Selon le site internet des rebelles houthis sabanews.net, de nombreuses personnes y étaient venues présenter leurs condoléances suite à la mort du père du « ministre de l’Intérieur » Jalal al-Rouichène.
« Il y a plusieurs vidéos qui montrent que c'est bien la coalition dirigée par l'Arabie saoudite qui est responsable de ce raid qui a eu lieu pendant la cérémonie de funérailles du père de Jalal Al Rouichène, le ministre de l'Intérieur du gouvernement Houti, témoigne Mohamed Al Khawani au micro de MCD. Je me suis rendu sur les lieux quelques minutes après les bombardements et j'ai pu voir beaucoup de morts, et beaucoup de blessés, éparpillés dans la salle de la cérémonie funéraire. Selon les témoins qui étaient là avant moi, le 2e raid a fait aussi des victimes parmi les secouristes qui sont arrivés les premiers. Car oui, le premier raid a visé la salle principale où se tenait la cérémonie, mais il y a eu un 2e bombardement, qui a frappé l'ensemble du bâtiment. »
Un énorme incendie s’est alors déclaré dans le bâtiment, qui s’est effondré, ont précisé des habitants. Un premier bilan donné par les rebelles houthis faisait état de 82 morts et 534 blessés, mais celui-ci n’a cessé depuis de s’alourdir. D’après la chaîne de télévision des rebelles, Al-Masirah, le maire de Sanaa, Abdel Qader Hilal, figure parmi les victimes.
Les rebelles ont dénoncé un « massacre » qu’ils ont attribué à la coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite, qui soutient les forces progouvernementales contre les Houthis. La coalition nie toute implication. Elle affirme dans un communiqué n’avoir pas mené d’opérations militaires sur le lieu du drame et estime qu’il faudrait considérer « d’autres causes » à cette attaque.
Le coordinateur humanitaire de l’ONU au Yémen, Jamie McGoldrick, a dénoncé ces raids. « La communauté humanitaire du Yémen est choquée et scandalisée par les raids aériens d’aujourd’hui », a-t-il déclaré dans un communiqué, appelant au lancement immédiat d’une enquête.
Le gouvernement yéménite, qui avait dû fuir le pays après la prise de Sanaa en septembre 2014, tente de regagner du terrain avec l’appui de la coalition arabe dont l’intervention a été lancée en mars 2015. Depuis, les organisations de défense des droits de l’homme l’ont accusée à plusieurs reprises de commettre des « bavures » en touchant des secteurs civils dans ses raids. Le 9 août dernier, aux moins 14 personnes avaient été tuées par des opérations aériennes de la coalition. Selon l’ONU, le conflit a fait plus de 6 700 morts.
Source: Rfi.fr
« Il y a plusieurs vidéos qui montrent que c'est bien la coalition dirigée par l'Arabie saoudite qui est responsable de ce raid qui a eu lieu pendant la cérémonie de funérailles du père de Jalal Al Rouichène, le ministre de l'Intérieur du gouvernement Houti, témoigne Mohamed Al Khawani au micro de MCD. Je me suis rendu sur les lieux quelques minutes après les bombardements et j'ai pu voir beaucoup de morts, et beaucoup de blessés, éparpillés dans la salle de la cérémonie funéraire. Selon les témoins qui étaient là avant moi, le 2e raid a fait aussi des victimes parmi les secouristes qui sont arrivés les premiers. Car oui, le premier raid a visé la salle principale où se tenait la cérémonie, mais il y a eu un 2e bombardement, qui a frappé l'ensemble du bâtiment. »
Un énorme incendie s’est alors déclaré dans le bâtiment, qui s’est effondré, ont précisé des habitants. Un premier bilan donné par les rebelles houthis faisait état de 82 morts et 534 blessés, mais celui-ci n’a cessé depuis de s’alourdir. D’après la chaîne de télévision des rebelles, Al-Masirah, le maire de Sanaa, Abdel Qader Hilal, figure parmi les victimes.
Les rebelles ont dénoncé un « massacre » qu’ils ont attribué à la coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite, qui soutient les forces progouvernementales contre les Houthis. La coalition nie toute implication. Elle affirme dans un communiqué n’avoir pas mené d’opérations militaires sur le lieu du drame et estime qu’il faudrait considérer « d’autres causes » à cette attaque.
Le coordinateur humanitaire de l’ONU au Yémen, Jamie McGoldrick, a dénoncé ces raids. « La communauté humanitaire du Yémen est choquée et scandalisée par les raids aériens d’aujourd’hui », a-t-il déclaré dans un communiqué, appelant au lancement immédiat d’une enquête.
Le gouvernement yéménite, qui avait dû fuir le pays après la prise de Sanaa en septembre 2014, tente de regagner du terrain avec l’appui de la coalition arabe dont l’intervention a été lancée en mars 2015. Depuis, les organisations de défense des droits de l’homme l’ont accusée à plusieurs reprises de commettre des « bavures » en touchant des secteurs civils dans ses raids. Le 9 août dernier, aux moins 14 personnes avaient été tuées par des opérations aériennes de la coalition. Selon l’ONU, le conflit a fait plus de 6 700 morts.
Source: Rfi.fr